6 communes d’Alger privées d’eau jusqu’au 1er janvier 2025 ou plus

Alger eau SEAAL

Depuis le 30 décembre, une interruption de l’approvisionnement en eau bouleverse la vie quotidienne des habitants de six communes d’Alger. Une annonce de la Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL) vient confirmer que cette situation exceptionnelle se prolongera jusqu’au 1er janvier 2025. La cause principale de cette interruption réside dans des travaux d’entretien cruciaux, effectués sur la station de dessalement de Fouka.

Ces travaux, jugés indispensables par les autorités, entraînent une baisse significative de la production d’eau potable, ce qui impacte directement les réserves principales et la distribution dans plusieurs zones de la capitale. Les communes d’Alger touchées sont Aïn Benian, Hammamet, Mahelma, Staoueli, Zéralda, ainsi que la Nouvelle Ville Sidi Abdellah. Bien que temporaires, ces coupures ajoutent des défis à une population habituée à des tensions régulières concernant l’accès à l’eau.

Dans son communiqué, la SEAAL a précisé que cette interruption est liée à une maintenance technique destinée à garantir la pérennité et l’efficacité des infrastructures hydrauliques. Cependant, ce sont les répercussions immédiates sur le quotidien des habitants qui suscitent de vives préoccupations. L’eau, ressource vitale, devient ici un bien rare, accentuant l’importance d’une gestion rigoureuse des réserves domestiques pendant cette période.

Le rétablissement de l’alimentation en eau se fera, selon la SEAAL, de manière progressive à compter du 1er janvier 2025. Une fois les travaux achevés, il faudra plusieurs jours pour que les réservoirs se remplissent et permettent une reprise normale de la distribution. Dans l’intervalle, les habitants concernés sont invités à rationaliser leur consommation et à se préparer à des délais plus longs pour les besoins quotidiens, allant de l’hygiène personnelle à l’approvisionnement domestique.

En parallèle, la SEAAL mobilise ses équipes sur le terrain pour mener à bien cette opération d’envergure. L’entreprise a également renforcé ses moyens de communication pour assurer un suivi optimal. Le numéro vert 1594 reste accessible à tous les citoyens d’Alger pour signaler d’éventuels incidents liés à l’eau ou obtenir des informations complémentaires. Les agents, disponibles à toute heure, peuvent répondre en arabe et en français, un effort notable pour s’adresser à un public large et diversifié.

Ce contexte particulier met en lumière l’importance stratégique de l’eau dans une ville comme Alger, où la densité de population et les défis climatiques augmentent la pression sur les infrastructures existantes. Cette situation pousse également les habitants à repenser leurs habitudes de consommation. Pendant cette période critique, de nombreux citoyens ont recours à des alternatives, telles que l’achat d’eau en bouteilles ou l’utilisation de citernes mobiles pour répondre aux besoins essentiels.

Dans un pays où l’accès à l’eau est parfois une problématique complexe, les décisions de maintenance, bien que nécessaires, soulèvent des questions sur l’état global des infrastructures hydrauliques. À Alger, l’eau n’est pas seulement une commodité, mais une véritable nécessité dont dépend la stabilité sociale. Cette interruption rappelle donc l’urgence d’investir dans des solutions durables pour garantir un accès continu à cette ressource vitale.

Alors que les habitants des six communes d’Alger s’adaptent à cette situation, ils attendent avec impatience la fin des travaux et le retour à la normale. Pour beaucoup, la date du 1er janvier 2025 marque non seulement une nouvelle année, mais aussi l’espoir de retrouver une vie quotidienne facilitée par un accès régulier à l’eau potable.

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