Coup de théâtre – Achats de véhicules en Algérie : des sanctions seront appliquées (Vidéo)

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Immigration –  Algérie visas et voyagesAfin de lutter contre la spéculation et les prix exorbitants appliqués sur les transactions d’achats et de reventes de véhicules neufs en Algérie, le gouvernement mettra en place des sanctions administratives strictes. Mahdi Amirouche, directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l’Intérieur, a annoncé ces mesures dans le but de soulager la pression sur le pouvoir d’achat des citoyens.

Lors de son passage sur la chaîne de télévision publique algérienne (EPTV), Amirouche a déclaré que le ministère de l’Intérieur travaillait en collaboration avec les ministres des secteurs concernés pour ratifier les transactions commerciales. Cette initiative vise à limiter la spéculation sur les prix des voitures neuves et à garantir des transactions transparentes et équitables.

Il est indéniable que les citoyens sont les victimes de la spéculation qui fait rage sur le marché des voitures neuves. Les prix ont atteint des niveaux exorbitants, mettant à mal le pouvoir d’achat de nombreux Algériens. Face à cette situation, le gouvernement algérien a décidé d’intervenir pour protéger les intérêts des consommateurs.

L’annonce de ces mesures administratives strictes est un signal fort envoyé aux spéculateurs et aux revendeurs qui profitent de la situation. Le gouvernement ne restera pas les bras croisés face à cette inflation galopante des prix des voitures neuves. En renforçant la coordination entre les ministères concernés, il compte réguler les prix et garantir un marché plus équilibré.

Amirouche a également appelé la population à ne pas se laisser entraîner par cette tendance spéculative. Il a assuré que des efforts étaient en cours pour augmenter l’offre de voitures neuves sur le marché, dans le but de répondre à la demande et de stabiliser les prix. Cette démarche vise à protéger les consommateurs et à leur offrir des opportunités d’achat raisonnables.

La lutte contre la spéculation sur les voitures neuves en Algérie est un défi majeur, mais le gouvernement est déterminé à prendre des mesures fermes pour y faire face. Les sanctions administratives annoncées enverront un message clair aux spéculateurs, indiquant que leurs pratiques ne seront pas tolérées.

 

 

 

Voitures en Algérie, nouvelle crise : des producteurs lancent un cri de détresse et alertent Tebboune

L’industrie des voitures en Algérie est confrontée à un autre obstacle qui menace son développement, ce qui a poussé une organisation nationale à lancer un cri de détresse au président algérien Abdelmadjid Tebboune.

L’Union nationale des producteurs de batteries a exprimé, dans un récent communiqué, sa préoccupation face à l’exportation de plomb algérien à l’étranger. Cette situation a poussé l’organisation syndicale à appeler le président Tebboune à intervenir en urgence pour stopper cette exportation qui constitue une menace pour le développement de l’industrie automobile nationale.

En effet, le syndicat a souligné que l’exportation du plomb algérien compromet les efforts de l’État pour augmenter le taux d’intégration locale dans l’industrie automobile. Cette situation va forcément conduire à une augmentation de l’importation de batteries pour répondre aux besoins croissants du marché automobile algérien. Cette dépendance accrue à l’importation n’est pas en adéquation avec la nécessité de préserver les réserves nationales en devises.

L’Union nationale a donc appelé à l’intervention du président de la République pour protéger l’industrie nationale et éviter la disparition de la division de production de batteries en Algérie. Le plomb représente 90 % des composants de batterie, et l’épuisement du plomb algérien par son exportation va conduire à un arrêt complet de la production dans de nombreuses institutions, y compris publiques.

Mais aussi, il faudrait savoir que l’industrie des batteries en Algérie se compose de 14 usines, dont trois sont publiques. Elle emploie plus de 5 000 travailleurs, ce qui a réussi à couvrir les besoins nationaux pour ce produit de 50 % au lieu des 30 % d’il y a quelques années. Chiffres pas du tout négligeables.

Il est à signaler que, pour atteindre un taux d’intégration de plus de 90 %, l’industrie des batteries a investi dans la récupération des piles usagées et fourni un produit national de qualité internationale à des prix raisonnables. Cependant, l’exportation du plomb algérien à l’étranger a mis en péril les efforts de cette industrie pour fournir des produits locaux et de qualité.

Ainsi, la crise du plomb algérien met en évidence la nécessité pour le gouvernement algérien de protéger les ressources nationales et de promouvoir l’investissement local dans les industries critiques, telles que l’industrie des batteries. Cette industrie joue un rôle vital dans l’expansion de l’industrie automobile nationale et dans la création d’emplois pour les Algériens.

 

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