Immigration – Algérie Visas et Voyages – Au cours des deux derniers mois, l’Algérie a connu une période de stabilité des prix des véhicules. Cependant, les récents rapports en provenance de plusieurs régions du pays indiquent une tendance à la hausse, suscitant l’attention des Algériens qui attendent avec impatience les changements promis par le gouvernement dans le secteur automobile.
Selon un reportage de DZ News diffusé sur YouTube, le marché de l’automobile à Annaba témoigne d’une augmentation des prix. Par exemple, une Hyundai Atos immatriculée en 2007, affichant plus de 250 000 kilomètres au compteur, est estimée à 1,3 million de dinars. Le vendeur, espérant une meilleure offre, n’est pas encore prêt à conclure la vente. Une autre offre concerne une Clio Campus de 2015 avec 157 000 km au compteur, estimée à 1,95 million de dinars sur le marché d’Annaba. Le propriétaire de la Clio ne semble pas enclin à se séparer de son véhicule si les offres n’atteignent pas les deux millions de dinars.
Les vendeurs manifestent une certaine hésitation, craignant de manquer des offres plus avantageuses. Les signes indiquent une hausse constante, selon les vendeurs. Les consommateurs algériens, bien qu’attentifs aux annonces gouvernementales sur le secteur automobile, font preuve de patience. Un citoyen exprime : « J’ai vendu ma voiture à la fin de l’année 2022 en entendant parler des changements à venir sur le marché automobile. J’attends. À la fin de l’année 2023, la production locale sera lancée, il faut être patient. »
À Sétif, l’un des marchés automobiles les plus importants en Algérie, la chaîne YouTube spécialisée Auto Houssem DZ rapporte une stagnation du marché. Après une baisse fin 2022 suite aux annonces d’une usine d’assemblage Fiat en Algérie et la reprise de l’importation de véhicules neufs et de moins de trois ans, le marché automobile algérien peine à retrouver la stabilité.
La situation pourrait changer avec l’entrée en vigueur des mesures liées à l’importation de véhicules neufs et le lancement prévu de la première voiture Fiat assemblée en Algérie en mars.
Bachir Kechroud, directeur général de la veille stratégique et des études au ministère de l’Industrie, indique que l’agence algérienne de la promotion de l’investissement annoncera bientôt la liste des investisseurs retenus dans le secteur automobile. Cependant, aucune date précise n’a été fixée pour le retour effectif de l’importation de véhicules neufs et de moins de trois ans. « Le processus est actuellement transparent. Tout se déroule sur la plateforme numérique, que ce soit pour les constructeurs ou les concessionnaires. C’est une procédure technique, un travail sur le terrain », explique-t-il.
L’évolution du marché des véhicules en Algérie reste donc une source d’attente et d’incertitude, avec l’espoir que les changements à venir apporteront une stabilité durable aux prix et ouvriront de nouvelles opportunités pour les consommateurs et les acteurs de l’industrie automobile.
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