Renault Algérie a introduit une augmentation sensible du prix de sa voiture Symbol Extrême, désormais proposée à 2 760 000 dinars algériens, comparé à son tarif antérieur de 2 509 000 dinars. Cette montée tarifaire concerne un modèle comprenant des options comme le moteur 1.6 ess MPi, 80 chevaux, radar de Recul, direction assistée, autoradio, écran tactile et feux antibrouillard. Ces prix devraient en principe amorcer une descente notable dès l’entrée en activité des unités de productions des firmes Kia et Fiat.
Le retour de Renault et d’autres constructeurs en Algérie a été annoncé par le chef de l’État, engendrant une dynamique significative sur le marché national de l’automobile. Ce redémarrage nécessitera une réponse concrète aux attentes strictes relatives à la qualité des véhicules assemblés en Algérie, le développement des fournisseurs locaux et du marché des pièces de rechange, ainsi que l’assurance d’une meilleure intégration nationale. D’autres marques internationales vont rapidement se joindre à Renault, indiquant un potentiel compétitif qui pourrait impacter positivement les tarifs des véhicules.
En 2020, le gouvernement avait suspendu l’assemblage automobile en Algérie, laissant les consommateurs face à une indisponibilité croissante et des tarifs exorbitants. Le Premier ministre a souligné la nécessité pour les conventions futures de se conformer à la stratégie nationale souveraine, incluant des aspects tels que le taux d’intégration, les pièces de rechange et la sous-traitance, exigeant de la performance dans ces domaines. M. Benabderrahmane a également annoncé l’élaboration prochaine d’une nouvelle stratégie visant à résoudre les problèmes du secteur automobile, dans le but de corriger les dysfonctionnements qui ont nui au développement de cette filière.
Le Premier ministre a rappelé que la facture d’importation de véhicules s’élevait à 7,6 milliards de dollars en 2012, atteignant 7,3 milliards en 2013, puis 5,7 milliards en 2014. La relance de ce secteur se concentrera désormais sur l’intégration industrielle, la création de valeur ajoutée et la génération d’emplois, afin de clore un chapitre d’une expérience coûteuse pour les finances publiques, mais peu fructueuse pour le développement réel de l’industrie.