Aéroport d’Alger : un distributeur joue un mauvais tour à un voyageur

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Un incident en apparence banal, mais révélateur de certaines failles du quotidien, a récemment attiré l’attention des internautes après la publication d’un témoignage d’un voyageur de passage à l’Aéroport d’Alger. Le récit concerne un distributeur automatique installé dans l’enceinte de l’aéroport, un appareil qui ne propose pas uniquement de l’eau minérale, mais également des snacks et différentes boissons destinés aux passagers en transit. L’expérience vécue par ce voyageur a rapidement suscité des réactions, tant elle touche à un service censé faciliter la vie des usagers dans un lieu stratégique comme l’Aéroport d’Alger.

Dans son message publié sur les réseaux sociaux, le voyageur relate avoir inséré une pièce de 50 dinars dans le distributeur automatique afin d’acheter une boisson. Selon ses propos, la machine a encaissé l’argent sans délivrer ni la bouteille d’eau de 0,5 litre sélectionnée, ni aucun autre produit, et sans proposer de remboursement. Le distributeur, qui contient habituellement de l’eau minérale, des boissons variées et des snacks, est resté inactif après la transaction, laissant l’utilisateur sans solution immédiate. Le voyageur précise que ce type d’appareil est souvent utilisé en raison de sa rapidité et de sa disponibilité, notamment lorsque les boutiques sont éloignées ou très fréquentées.

L’auteur du message insiste sur le fait que le problème ne se limite pas à la perte de 50 dinars. Il met en avant une question de principe, soulignant qu’un appareil défectueux ne devrait pas rester accessible au public sans contrôle ni signalement. Dans un espace comme l’Aéroport d’Alger, où transitent chaque jour des milliers de personnes aux profils variés, la fiabilité des services automatisés est essentielle. Les voyageurs, souvent pressés par le temps, comptent sur ces équipements pour répondre à des besoins simples comme se désaltérer ou grignoter quelque chose entre deux formalités.

Dans son témoignage, le voyageur qualifie la situation de frustrante et évoque une « arnaque », non pas dans un sens juridique, mais pour décrire le sentiment d’injustice ressenti face à l’absence de contrepartie après le paiement. Il souligne que laisser un distributeur dysfonctionnel en service peut conduire à la répétition du même désagrément pour d’autres passagers. Selon lui, ce type de situation nuit à l’expérience globale des usagers, d’autant plus que le distributeur propose plusieurs produits censés être accessibles à tout moment, notamment de l’eau, des sodas et des snacks.

Le message se veut également préventif. Le voyageur conseille aux autres passagers de faire preuve de prudence en utilisant ce type de distributeur précis et de privilégier, lorsque cela est possible, les boutiques ou points de vente classiques présents dans l’aéroport. Il recommande aussi d’anticiper ses besoins, par exemple en achetant une boisson ou une collation avant d’arriver dans la zone concernée. Cette mise en garde vise à éviter que d’autres personnes ne se retrouvent dans la même situation, surtout lorsqu’il s’agit d’un besoin immédiat comme boire ou manger.

Au-delà de son expérience personnelle, l’auteur interpelle indirectement les responsables de l’aéroport. Il s’interroge sur l’existence de contrôles réguliers de ces distributeurs automatiques et sur la possibilité de rembourser les personnes lésées. Il demande également si d’autres voyageurs ont déjà rencontré un problème similaire avec cet appareil ou avec d’autres distributeurs installés dans l’aéroport. Cette question ouvre le débat sur la fréquence réelle de ces incidents et sur la capacité des gestionnaires à y répondre rapidement.