À l’aéroport de Paris Roissy, une scène pour le moins surprenante s’est déroulée récemment, impliquant des passagers d’Air Algérie, membres de la même famille . Ces derniers, pensant pouvoir contourner la nouvelle réglementation en matière de bagages cabine mise en place par la compagnie nationale, se sont retrouvés confrontés à une facture salée. Selon une responsable présente à Roissy, les clients concernés s’étaient initialement présentés aux comptoirs d’enregistrement d’Air Algérie à Roissy avec l’apparence d’un strict respect des consignes : un seul bagage cabine par voyageur, conformément aux directives actualisées d’Air Algérie. Rien de suspect à première vue.
Mais c’était sans compter sur la vigilance renforcée des agents de l’aéroport de Roissy et de la compagnie Air Algérie. Un second contrôle, effectué juste avant l’embarquement, a permis de découvrir que certains de ces voyageurs avaient en réalité dissimulé des bagages cabines supplémentaires dans divers espaces ou avaient demandé à des proches de les garder momentanément, pour ne les récupérer qu’au moment de l’embarquement. L’illusion n’a pas duré. Les agents, appliquant scrupuleusement la politique de la compagnie, ont procédé à un relevé précis des infractions et ont imposé une sanction immédiate : 720 euros pour quatre bagages non déclarés, soit 180 euros par pièce excédentaire. La pénalité appliquée par Air Algérie est ainsi particulièrement dissuasive, comme le confirme la responsable à Roissy, qui précise que « cette mesure vise à faire respecter l’équité entre tous les passagers et éviter les abus qui perturbent l’équilibre du chargement ».
L’incident survenu à Roissy avec ces passagers d’Air Algérie n’est pas isolé. Depuis la mise en œuvre des nouvelles règles de bagages, plusieurs cas similaires ont été recensés, incitant les agents d’Air Algérie à Roissy à renforcer les contrôles, notamment dans les zones sensibles précédant l’embarquement. Les voyageurs qui avaient cru pouvoir esquiver les consignes ont ainsi été rappelés à l’ordre de manière assez coûteuse. Il est à noter que le montant de 180 euros par bagage cabine supplémentaire est une disposition clairement stipulée dans les conditions de transport d’Air Algérie, consultables en ligne et affichées dans les aérogares partenaires de la compagnie, y compris à Roissy.
Face à cette situation, la responsable au sein de l’aéroport de Paris Roissy a tenu à adresser un message clair : « Évitez ce genre de comportements et appliquez les instructions de la compagnie à bord de laquelle vous voyagez. Il ne s’agit pas seulement d’un règlement propre à Air Algérie, mais d’une logique de sécurité et d’équité. » Elle rappelle également que les règles de bagages ne sont pas édictées à la légère, mais en fonction de critères opérationnels, techniques et sécuritaires. Air Algérie, comme toute compagnie, est tenue de respecter des normes strictes de poids et de volume, qui influent directement sur le plan de vol, la consommation de carburant, et le confort à bord.
Il apparaît ainsi que la tentation d’user de subterfuges pour transporter plus que ce qui est autorisé peut se retourner rapidement contre les passagers eux-mêmes. Le cas des clients d’Air Algérie à Roissy est désormais utilisé en interne comme exemple dissuasif, tant par la compagnie que par les services de sécurité de l’aéroport de Roissy. Cette coopération entre les agents de Roissy et les employés du pavillon national vise à sensibiliser davantage les voyageurs à l’importance du respect des consignes, tout en renforçant les contrôles dans les points névralgiques du parcours passager.
Au final, l’incident rappelle que chaque compagnie, à l’instar d’Air Algérie, a ses propres règles, et que l’aéroport de Paris Roissy, haut lieu de transit international, ne tolère aucune entorse. Les passagers qui prévoient de voyager via Roissy avec la compagnie nationale algérienne ont donc tout intérêt à se conformer strictement aux directives en matière de bagages. Cela leur évitera non seulement des frais imprévus, mais aussi des désagréments qui peuvent aller jusqu’au refus d’embarquement. Une leçon à retenir pour les « malins » qui espéraient passer entre les mailles du filet.