Dans une publication récente sur Twitter, un voyageur a soulevé une question qui a suscité l’intérêt et la surprise des internautes : le coût d’une place de parking à l’aéroport international d’Alger. Le voyageur, prévoyant un voyage de 15 jours, cherchait des informations sur les tarifs de stationnement à long terme.
» J’ai un vol au départ de l’aéroport d’Alger, et je me demande si je peux stationner ma voiture pour une durée de 15 jours. Si c’est le cas, combien devrais-je payer ? « , a-t-il écrit dans son post.
La réponse d’un internaute, affirmant qu’il devrait payer 50 000 dinars, a suscité l’étonnement. Cependant, cette estimation était bien éloignée de la réalité des tarifs pratiqués à l’aéroport d’Alger. Plusieurs personnes ont immédiatement réagi en lui offrant des alternatives, comme la possibilité de garer sa voiture chez eux.
D’autres ont proposé des conseils plus pratiques, suggérant de se tourner vers le Parking 6, où le tarif pour une durée de stationnement allant de 8 heures à 24 heures est de 500 dinars. Cependant, il est important de noter que les usagers ne sont autorisés à se garer que pendant un maximum de 24 heures au Parking 6 de l’aéroport international d’Alger.
Pour obtenir des informations plus précises, un responsable de l’aéroport d’Alger a été interrogé par DNAlgérie. Selon lui, le voyageur a la possibilité de se garer dans les différents parkings de l’aéroport, à l’exception du Parking 6. Le tarif standard pour 24 heures est de 1500 dinars par jour, ce qui signifie que pour un séjour de 15 jours, le voyageur devrait payer 22 500 dinars à son retour.
Ainsi, le montant réel à débourser pour une place de parking à l’aéroport international d’Alger est bien moins élevé que ce qui avait été initialement estimé. Avec un coût total équivalent à environ 94 euros pour 15 jours de stationnement, il est clair que les 50 000 dinars mentionnés par l’internaute étaient largement exagérés.
Parking : le PDG de l’aéroport international d’Alger fait part d’un problème majeur
Dans une récente entrevue accordée à une chaîne de télévision privée algérienne, Mokhtar Said Mediouni, le PDG de l’aéroport international d’Alger, a soulevé une question sensible concernant l’afflux de pèlerins venant des villes de l’intérieur de l’Algérie pour le Hadj. Ses remarques ont suscité des réactions mitigées, mettant en lumière les défis logistiques auxquels l’aéroport est confronté chaque année lors de cette période sacrée.
« Le problème de la période du Hadj à l’aéroport d’Alger réside dans le nombre considérable d’accompagnateurs que les Hadjis de l’intérieur du pays emmènent avec eux. Il est courant de voir jusqu’à 100 personnes les accompagner. Cela crée une sorte de voyage pour ces derniers. De plus, chaque Hadji a un minimum de 30 véhicules qui l’attendent à son arrivée, ce qui pose des défis majeurs en termes de gestion des parkings et des aérogares », a déclaré M. Mediouni.
Cette déclaration franche a suscité diverses réactions au sein de la société. Certains ont exprimé leur compréhension des préoccupations logistiques soulevées par le PDG, soulignant l’importance de garantir un fonctionnement fluide de l’aéroport pour tous les passagers, y compris ceux effectuant le Hadj. D’autres, cependant, ont critiqué le ton utilisé, le jugeant peu empathique à l’égard des pèlerins et de leurs traditions.
Pourtant, M. Mediouni a souligné que des mesures étaient prises pour faire face à cet afflux annuel de pèlerins. « Nous mettons en place diverses facilitations pour répondre à ces défis logistiques. Des salles de prière extérieures, des sanitaires supplémentaires et des points d’eau pré-installés près des parkings sont en cours d’installation. De plus, des distributeurs automatiques proposant de l’eau, des sandwichs et d’autres collations seront disponibles dans les aérogares et aux entrées de l’aéroport », a-t-il expliqué.
Ces initiatives visent à améliorer l’expérience des pèlerins et à atténuer les problèmes logistiques souvent associés à la période du Hadj. Elles témoignent également de l’engagement de l’aéroport international d’Alger à fournir un service de qualité, en tenant compte des besoins spécifiques de chaque catégorie de passagers.
Néanmoins, il est crucial de reconnaître que la question du Hadj va bien au-delà des considérations logistiques. Pour de nombreux Algériens, le pèlerinage à La Mecque revêt une signification profondément spirituelle et culturelle. Il représente un moment de dévotion, de communion et de connexion avec la tradition islamique. Par conséquent, il est essentiel que les efforts déployés par l’aéroport pour faciliter le voyage des pèlerins ne compromettent pas l’aspect sacré et symbolique de cette pratique religieuse.
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