Dans une scène digne d’un scénario de film, l’aéroport international d’Alger a récemment été le théâtre d’une saisie impressionnante de devises. Des milliers de dollars ont été découverts soigneusement cachés à l’intérieur de tubes de dentifrice par un voyageur en partance pour Istanbul. Une tentative sournoise de dissimulation qui a été rapidement découverte par les autorités douanières.
Ce récit, qui aurait pu être tiré tout droit d’une série à suspense sur Netflix, révèle une réalité bien ancrée dans le monde complexe des voyages internationaux et des réglementations douanières. Le voyageur, qui avait initialement déclaré posséder 7450 dollars en devises, avait en fait dissimulé pas moins de 4000 dollars supplémentaires dans des tubes de dentifrice. Une violation flagrante des règles de déclaration des devises en vigueur à l’aéroport.
La découverte de cette tentative de contrebande a entraîné l’arrestation du voyageur ainsi que de son complice, qui a été débarqué de l’avion. Tous deux seront présentés devant le procureur de la République près du tribunal de Dar El Beida à Alger, où ils devront répondre de leurs actes.
Cette histoire rocambolesque met en lumière l’importance cruciale de respecter les réglementations douanières lors des voyages internationaux. En effet, la douane algérienne impose des règles strictes en matière d’importation et d’exportation de devises, visant à prévenir le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Selon les directives de la douane algérienne, la déclaration de devises est obligatoire à l’entrée et à la sortie du territoire national pour tout montant égal ou supérieur à 1000 euros pour les nationaux résidents et non-résidents, et à 5000 euros pour les étrangers. Les voyageurs sont tenus de déclarer tout montant en leur possession, qu’il s’agisse d’argent liquide, de chèques de voyage ou de toute autre forme de devise.
À l’entrée du territoire national, tout voyageur est autorisé à importer des devises sans limitation de montant, à condition de remplir l’obligation de déclaration. En revanche, à la sortie du territoire national, des restrictions s’appliquent en fonction du statut du voyageur et du montant des devises en sa possession. Les voyageurs résidents doivent obtenir un avis de débit bancaire si la valeur dépasse 7500 euros, tandis que les non-résidents doivent présenter un reçu bancaire attestant du change d’une partie ou de la totalité de la somme déclarée à l’entrée du territoire.
En outre, seuls les voyageurs résidents sont autorisés à importer et à exporter des billets de banque algériens dans la limite de 10 000 DA, ainsi que des bijoux personnels dont le poids ne dépasse pas 150 grammes.
Ainsi, tout passager détenant des devises, d’un montant dépassant les plafonds fixés par la douane algérienne, que ce soit au niveau de l’aéroport international d’Alger ou dans un autre port ou aéroport, verra la somme saisie, risquant également une lourde condamnation pour violation de la législation et de la réglementation relatives à la circulation des capitaux de et vers l’étranger.
Aéroport international d’Alger : ce n’est pas la première saisie insolite de devises
Il y a des histoires qui semblent tout droit sorties d’un scénario de film, des récits si incroyables qu’ils défient parfois la fiction elle-même. Et c’est exactement ce qui s’est passé récemment à l’aéroport international d’Alger, où une saisie d’un genre bien particulier a laissé tout le monde sans voix.
Imaginez la scène : un voyageur, les traits anxieux, tentant discrètement de faire passer en contrebande une somme impressionnante de 15 000 euros à travers les contrôles de sécurité. Jusque-là, rien d’inhabituel dans le monde complexe des trafics aéroportuaires. Mais ce qui a rendu cette saisie si remarquable, c’est la cachette insolite choisie par le contrevenant : un livre de Coran.
Oui, vous avez bien lu. Le livre saint de l’Islam, enveloppé dans un plastique brillant, donnait l’impression d’être flambant neuf, un ouvrage sacré que des millions de fidèles tiennent en haute estime. Mais derrière cette apparence innocente se dissimulait un trésor bien terrestre, des billets de 100 euros soigneusement dissimulés entre les pages.
Les douaniers, rompus à l’art de la surveillance et de la détection, ont rapidement démasqué la tentative de contrebande. Dans une vidéo diffusée par les services des douanes algériennes, exerçant au niveau de l’aéroport international d’Alger, on peut voir la découverte choquante : des billets de banque soigneusement cachés à l’intérieur du livre saint. La scène a suscité un émoi considérable sur les réseaux sociaux, où les internautes ont exprimé leur surprise et leur consternation devant cet acte sacrilège.
Cette histoire, bien que surprenante, reflète une réalité plus large : le trafic de devises est un phénomène courant dans de nombreux aéroports à travers le monde. Les voyageurs, cherchant à contourner les réglementations ou à éviter les taxes, sont souvent tentés de dissimuler des sommes importantes dans des endroits insolites, espérant ainsi passer inaperçus aux yeux des autorités.
Cependant, les douaniers sont de plus en plus efficaces dans la détection de ces pratiques illicites. Grâce à leur vigilance et à leur formation spécialisée, ils parviennent à déjouer les tentatives les plus ingénieuses de contrebande, préservant ainsi l’intégrité des frontières et la sécurité des citoyens.
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