L’aéroport international d’Alger a récemment été au centre d’une vive discussion sur les réseaux sociaux après qu’un passager franco-algérien a partagé son expérience du Ramadan dans l’enceinte de l’aéroport. Dans une vidéo largement relayée, il a exprimé sa satisfaction en constatant que la majorité des cafétérias étaient vides, signe selon lui du respect du jeûne dans un pays musulman. « On est dans un pays musulman et le principal avantage, c’est que tu vis le Ramadan bien comme il le faut », a-t-il déclaré en montrant les espaces de restauration presque déserts.
Son propos a immédiatement suscité une vague de réactions contrastées. D’un côté, certains internautes ont abondé dans son sens, soulignant qu’en Algérie, le mois sacré du Ramadan occupe une place centrale et que l’atmosphère générale reflète un profond attachement aux traditions religieuses. Pour eux, voir des cafés et restaurants fermés ou très peu fréquentés en journée est une évidence dans un pays où la grande majorité de la population observe le jeûne. Ce passager, habitué aux aéroports européens où les restaurants restent ouverts à toute heure, a trouvé dans cette ambiance une confirmation de l’identité religieuse de l’Algérie, ce qui lui a procuré une certaine satisfaction.
Cependant, cette vision n’a pas été partagée par tous. D’autres internautes ont dénoncé une approche trop restrictive, rappelant que le jeûne reste un acte de foi individuel et non une obligation imposée à tous. Certains ont mis en avant la diversité des profils fréquentant l’aéroport : voyageurs en transit, non-jeûneurs pour raisons de santé, étrangers non-musulmans ou encore musulmans bénéficiant des exemptions prévues par la religion. « Jeûner est une liberté individuelle, et certaines personnes doivent manger et boire, notamment les malades », a réagi un internaute, pointant du doigt l’absence d’alternatives adaptées à ceux qui ne peuvent pas observer le jeûne.
Aéroport international d’Alger : un passager furieux à cause du ftour
Il est à noter que, l’aéroport international d’Alger se retrouve une nouvelle fois sous les feux des projecteurs après qu’un voyageur en partance pour la Omra a dénoncé une situation jugée inacceptable, surtout en plein mois de Ramadan. Dans une vidéo rapidement devenue virale, il exprime son mécontentement face à l’impossibilité de se procurer de l’eau ou de la nourriture dans la zone d’embarquement de l’ancienne aérogare, réservée aux vols vers l’Arabie Saoudite.
Le voyageur, visiblement irrité, raconte comment, à son arrivée dans cette partie de l’aéroport, il a découvert que toutes les boutiques étaient fermées, privant ainsi les passagers de la moindre possibilité d’achat. « Je me retrouve, comme beaucoup d’autres, sans même une bouteille d’eau. Vous vous rendez compte ? On nous a laissés sans eau, en plein Ramadan à l’aéroport d’Alger », s’insurge-t-il dans sa vidéo. Un manque d’anticipation qui s’est avéré particulièrement éprouvant pour lui et d’autres pèlerins, notamment ceux voyageant pour la première fois et qui n’avaient pas pensé à emporter leurs propres provisions.
Les distributeurs automatiques, censés constituer une alternative, n’ont pas non plus répondu aux attentes des voyageurs. Selon son témoignage, ils étaient pratiquement vides, ne proposant que quelques barres chocolatées mais aucune boisson disponible, pas même une simple tasse de café. Une situation qui a accru le sentiment d’inconfort des passagers, surtout ceux qui comptaient sur les infrastructures aéroportuaires pour pouvoir se ravitailler en attendant leur vol.
Dans un élan de solution, ce voyageur a tenté de convaincre les agents de la PAF de lui permettre de sortir temporairement de la zone d’embarquement afin d’acheter de quoi se nourrir à l’extérieur. Sa demande a été refusée pour des raisons réglementaires, son passeport ayant déjà été tamponné pour le départ. Cette réponse a renforcé son sentiment d’injustice et d’impuissance, d’autant plus qu’il n’était pas seul à vivre cette mésaventure.
Sur les réseaux sociaux, cette affaire a suscité un vif débat. D’un côté, de nombreux internautes ont exprimé leur indignation, estimant qu’un aéroport international de cette envergure devrait mieux anticiper les besoins des passagers, surtout pendant une période aussi particulière que le Ramadan. Certains ont suggéré que l’aéroport mette en place un service minimum permettant d’assurer un accès à l’eau et à des collations, afin d’éviter que des voyageurs ne se retrouvent dans des situations similaires.
D’un autre côté, certains observateurs ont relativisé l’incident, rappelant que le Croissant-Rouge algérien distribue des Box Iftar aux passagers durant cette période. Selon eux, le voyageur n’aurait tout simplement pas fait attention à cette initiative, ce qui aurait conduit à son malentendu et à sa frustration. Ce détail relance le débat sur l’organisation et la communication des services proposés aux passagers dans l’enceinte de l’aéroport.
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