Mohamed Abidat, plus connu sous le nom de Mister AB, a récemment fait des révélations fracassantes sur l’aéroport international d’Alger. Ces déclarations interviennent après l’annulation de sa nomination à un poste au sein de l’aéroport, une situation qui a généré une grande controverse et suscité de nombreuses réactions.
« Le PDG Mokhtar Said Mediouni m’a appelé à plusieurs reprises. Il m’a dit qu’il avait quelque chose à me proposer. Il m’a proposé d’occuper le poste de chargé de mission. Ma mission allait consister à réaliser des vidéos des différents aéroports algériens, montrant les changements et les nouveautés, » raconte Mister AB, en décrivant les circonstances de cette proposition. Selon lui, il ne s’agissait en aucun cas d’un poste d’attaché de presse ou de porte-parole, comme certains l’ont prétendu.
Mister AB insiste sur le fait qu’un poste de porte-parole pour un aéroport n’existe même pas officiellement dans la structure actuelle de l’aéroport d’Alger. Cette précision vise à répondre directement aux critiques et attaques qu’il a subies, le présentant à tort comme occupant une fonction qu’il n’a jamais sollicitée. « Pour être porte-parole d’un aéroport, il faudrait déjà que ce poste existe, » souligne-t-il, regrettant l’ampleur des malentendus.
Lors d’une réunion avec les cadres de l’aéroport d’Alger, Mohamed Abidat avait clairement exprimé son désir de continuer à collaborer avec la chaîne Echourouk, où il réalise régulièrement des reportages. « J’ai filmé l’arrivée des Hadjis en Algérie, une scène qui m’avait beaucoup plu, » se remémore-t-il. Toutefois, les événements ont pris une tournure inattendue. « D’un seul coup, je commence à recevoir des appels disant que j’ai été désigné porte-parole. Ce n’est pas du tout moi qui ai fait fuiter cette information, » précise-t-il.
Affaire Mohamed Abidat, aéroport international d’Alger : tous les détails
Mister AB, de son vrai nom Mohamed Abidat, influenceur et animateur reconnu en Algérie, avait été annoncé comme le nouveau porte-parole de l’aéroport international d’Alger. Cette nomination, annoncée en fanfare, semblait être une opportunité en or pour lui. Pourtant, ce qui devait être un moment de triomphe pour l’animateur s’est rapidement transformé en une épreuve, marquée par une vague de critiques qui a conduit à l’annulation précipitée de sa nomination.
Tout avait bien commencé pour Mister AB. Sa prétendue désignation comme porte-parole était perçue comme une étape importante dans sa carrière, une chance de mettre à profit sa notoriété et son talent en communication pour moderniser l’image de l’aéroport. Les responsables de l’aéroport avaient pour objectif de renforcer la visibilité de l’établissement en s’appuyant sur une personnalité populaire et charismatique. Cependant, cette décision n’a pas fait l’unanimité.
Dès l’annonce de sa nomination, les critiques se sont multipliées, notamment sur les réseaux sociaux. De nombreux Algériens ont exprimé leur mécontentement, estimant que Mister AB ne possédait pas les compétences nécessaires pour un poste d’une telle envergure. Les détracteurs ont surtout mis en avant son manque d’expérience dans le secteur aéronautique et ont jugé que son profil était trop superficiel pour représenter une institution aussi importante. Ces critiques, souvent acerbes, ont alimenté une polémique qui a rapidement pris de l’ampleur.
Sous cette pression sociale et médiatique intense, les responsables de l’aéroport ont dû réagir promptement. Des sources proches de l’établissement ont indiqué que la décision d’annuler le recrutement de Mister AB avait été prise pour apaiser les tensions et éviter que l’image de l’aéroport ne soit davantage ternie par cette controverse. Il était devenu clair que maintenir Mister AB en poste risquait de provoquer un mécontentement encore plus grand parmi le public.
Face à cette situation délicate, Mister AB a pris la parole sur ses réseaux sociaux pour exprimer sa version des faits. Dans une vidéo où il apparaît visiblement affecté, il a expliqué qu’il avait décidé de ne pas fournir les documents nécessaires à son recrutement, suggérant ainsi que c’était lui qui avait choisi de mettre fin à ce processus. « J’ai pris la décision de ne pas aller plus loin et de ne pas donner les documents nécessaires. Ce n’est pas une annulation de leur part, mais une décision que j’ai prise face à l’acharnement et aux critiques injustes que j’ai subies », a-t-il déclaré, défendant son intégrité et sa bonne foi.
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