L’Aéroport international d’Alger a récemment pris des mesures décisives pour renforcer la sécurité aérienne et éviter les tragédies similaires à celle survenue en Corée du Sud, où un crash dévastateur a coûté la vie à 179 personnes. Mokhtar Said Mediouni, Président Directeur Général de la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires d’Alger, a démontré son engagement à anticiper les risques en mettant en place une coopération stratégique.
Le 30 décembre 2024, une convention de coopération a été signée entre la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires d’Alger, la Direction Générale des Forêts et l’Association Nationale Algérienne de la Fauconnerie. Cet accord, établi en présence de hauts responsables, vise à réduire les dangers liés au péril aviaire, un enjeu critique pour la sécurité des vols. Ce partenariat novateur marque une étape clé dans la gestion proactive des risques.
L’accident récent en Corée du Sud, impliquant un vol de la compagnie Jeju Air, a mis en lumière les conséquences dramatiques des collisions aviaires. L’appareil, transportant 175 passagers et six membres d’équipage, a heurté un mur après un atterrissage d’urgence, causant un incendie massif. Seuls deux membres d’équipage ont survécu, tandis que 179 victimes ont été dénombrées, un bilan tragique qui a conduit à un deuil national en Corée du Sud.
Cette catastrophe, attribuée à une collision avec des oiseaux et à des conditions météorologiques défavorables, a révélé la nécessité de solutions préventives robustes. À Alger, Mokhtar Said Mediouni n’a pas attendu qu’un tel drame se produise à Alger. Avec cette nouvelle convention, il affiche une volonté claire de protéger les passagers et d’assurer un fonctionnement optimal des infrastructures aéroportuaires.
Le péril aviaire, bien que souvent sous-estimé, constitue une menace réelle pour les avions en phase d’atterrissage et de décollage. Les oiseaux peuvent gravement endommager les moteurs et mettre en péril la sécurité des vols. En réunissant des acteurs tels que l’Association Nationale Algérienne de la Fauconnerie et la Direction Générale des Forêts, Mediouni a su conjuguer expertise environnementale et technologique pour adresser ce problème complexe.
Les initiatives incluent l’utilisation de techniques avancées pour surveiller et gérer la faune aviaire aux abords de l’aéroport. Des systèmes de détection précoce et des protocoles de gestion durable sont mis en place pour éloigner les oiseaux des zones sensibles, tout en respectant l’équilibre écologique. Une telle approche, combinant innovation et responsabilité environnementale, reflète une vision à long terme et un leadership exemplaire.
En Corée du Sud, l’enquête sur l’accident du vol JJA-2216 est encore en cours, mais les premiers éléments pointent vers des défaillances dans la gestion des risques liés à la faune. À Alger, Mediouni a préféré prévenir plutôt que réagir. Cette décision proactive pourrait bien établir un nouveau standard de sécurité dans l’aviation civile algérienne et au-delà.
La coopération avec des experts locaux et des institutions spécialisées témoigne d’un effort concerté pour renforcer la résilience des infrastructures aéroportuaires. Alors que les défis climatiques et environnementaux continuent de croître, la démarche de Mediouni illustre une compréhension profonde des enjeux globaux et une capacité à agir localement avec impact.
Ainsi, l’aéroport international d’Alger, sous la direction de Mokhtar Said Mediouni, se positionne comme un modèle de gestion moderne et responsable. Cet engagement envers la sécurité, l’innovation et la durabilité place la capitale algérienne à l’avant-garde des efforts pour prévenir les accidents liés au péril aviaire. À travers ces initiatives, Mediouni prouve que l’anticipation et la collaboration sont les clés pour éviter les tragédies et assurer un avenir serein pour les voyageurs du monde entier.
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