Imaginez-vous installés confortablement à bord d’un avion, prêts à entreprendre un voyage vers une nouvelle destination. L’excitation monte alors que l’avion décolle de l’aéroport d’Alger en direction de Lyon, en France. Mais soudain, l’atmosphère se tend lorsque l’équipage détecte une fissure sur la vitre extérieure d’un hublot. C’est ce qui s’est produit lors d’un récent vol de la compagnie aérienne algérienne, Air Algérie, ayant été contraint à un demi-tour en plein vol, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les compagnies aériennes en matière de sécurité.
Le vol AH-1036, opéré par un Boeing 737-800 immatriculé 7TVJO, se déroulait apparemment comme prévu jusqu’à ce que l’équipage remarque la fissure alors que l’avion survolait la mer des Baléares, à une altitude de croisière de FL340 (environ 10,36 km). Conscients du potentiel danger que représente une telle situation, les pilotes d’Air Algérie ont pris la décision de faire demi-tour vers l’aéroport d’Alger pour un atterrissage d’urgence.
La sécurité des passagers étant la priorité absolue, l’avion a atterri à l’aéroport d’Alger en toute sécurité environ 90 minutes après le décollage. Les passagers, bien que secoués par l’incident, ont été reconnaissants envers l’équipage pour sa réaction rapide et professionnelle face à la situation.
Dans les photos accompagnant le rapport de l’incident consulté par DNAlgérie, la fissure sur la vitre extérieure du Boeing 737-800 est clairement visible, s’étendant sur plusieurs centimètres. Bien que la cause de cette fissure n’ait pas été révélée, cet incident soulève des préoccupations quant à la maintenance et à la sécurité des avions de la compagnie Air Algérie.
Pour assurer la continuité du service, un avion de remplacement, un autre Boeing 737-800 immatriculé 7T-VKQ, a été déployé pour assurer le vol jusqu’à l’aéroport de Lyon. Cependant, en raison de l’incident, le vol a subi un retard d’environ sept heures, causant des désagréments aux passagers.
L’avion d’Air Algérie endommagé, ayant été amené à faire demi-tour, est resté au sol à l’aéroport d’Alger pendant environ 19 heures avant de reprendre du service. Pendant ce temps, des équipes de maintenance ont travaillé sans relâche pour inspecter et réparer l’avion afin de garantir sa sécurité opérationnelle.
Que se passe-t-il quand un hublot se casse ?
Lorsqu’un hublot est cassé en plein vol pour un avion, cela peut entraîner plusieurs risques potentiels, tant pour l’aéronef que pour les passagers à bord. Voici quelques-uns des risques les plus significatifs :
- Dépressurisation de la cabine : L’un des risques les plus graves associés à un hublot cassé est la dépressurisation de la cabine. Les hublots sont conçus pour maintenir l’intégrité de la structure de l’avion et assurer l’étanchéité de la cabine. Si un hublot se brise, cela peut permettre à l’air pressurisé de s’échapper rapidement de la cabine, ce qui peut entraîner une chute soudaine de la pression atmosphérique à l’intérieur de l’avion. Cela peut provoquer des difficultés respiratoires, des étourdissements, voire une perte de conscience chez les passagers et l’équipage en raison de la diminution de la teneur en oxygène.
- Exposition aux éléments extérieurs : Un hublot cassé expose également la cabine aux éléments extérieurs tels que le vent, la pluie, le froid ou la chaleur extrême, en fonction de l’altitude et des conditions météorologiques. Cela peut créer des conditions inconfortables à l’intérieur de la cabine et poser des risques pour la sécurité des passagers et de l’équipage.
- Endommagement de la structure de l’avion : Outre les risques pour la cabine et les passagers, un hublot cassé peut également entraîner des dommages structurels à l’avion lui-même. Les vibrations et les forces aérodynamiques exercées sur l’avion pendant le vol peuvent être concentrées autour de la zone endommagée, ce qui peut affaiblir la structure de l’avion et compromettre sa sécurité à long terme.
- Impact sur la visibilité et le pilotage : Si un hublot se brise dans la cabine de pilotage, cela peut compromettre la visibilité du pilote et affecter sa capacité à piloter l’avion en toute sécurité. La présence de débris volants ou de bris de verre peut également représenter un danger pour les pilotes et l’équipage.
- Perte d’intégrité de la cabine : Enfin, un hublot cassé peut compromettre l’intégrité structurelle de la cabine elle-même. Cela peut entraîner des risques supplémentaires en cas de turbulences sévères ou d’autres situations d’urgence, car la cabine pourrait ne pas être en mesure de résister aux forces externes.
Un autre avion Air Algérie victime d’un incident plus grave : 3 demi-tour faits par le pilote
Le 31 août dernier, une journée qui aurait dû être marquée par le départ tranquille d’un vol Air Algérie, le AH 2705 en provenance de Montréal à destination d’Alger, a rapidement pris une tournure inattendue. Ce vol, qui aurait dû être un voyage ordinaire pour les passagers algériens résidant au Canada, s’est transformé en une série d’événements marqués par des retards, des problèmes techniques récurrents et une incertitude croissante, plongeant les voyageurs dans un état de frustration et d’inquiétude.
L’histoire commence avec un retard initial. Prévu pour décoller à 22h55 (heure de Montréal), le vol a été retardé d’une heure en raison d’un problème technique non précisé. Les passagers, déjà fatigués de l’attente à l’aéroport, ont dû patienter encore plus longtemps avant de pouvoir embarquer à bord de l’avion, espérant que leur voyage se déroulerait sans heurts.
Cependant, dès le début du vol, l’espoir s’est rapidement dissipé. Peu de temps après le décollage, l’équipage a annoncé qu’un problème technique nécessitait un retour immédiat à l’aéroport de Montréal. Les passagers, déjà frustrés par le retard initial, ont été pris au dépourvu par cette nouvelle perturbation, confrontés à une incertitude croissante quant à la nature du problème et à la durée de leur retour à l’aéroport.
De retour à Montréal, les passagers ont été confrontés à une nouvelle attente. Les inquiétudes concernant la sécurité et les interrogations sur la fiabilité de l’avion ont commencé à surgir parmi les passagers, qui étaient désormais confrontés à l’idée de monter à nouveau à bord de l’avion après ce deuxième incident.
Malheureusement, leurs espoirs ont été de nouveau brisés. Après un deuxième décollage, l’avion a rencontré un autre problème technique en vol, forçant un deuxième retour immédiat à l’aéroport de Montréal. La frustration parmi les passagers a atteint un sommet alors qu’ils étaient contraints de quitter à nouveau l’avion pour la deuxième fois en quelques heures seulement, se demandant si leur voyage se terminerait un jour.
La décision d’héberger les passagers dans un hôtel à proximité a été une mesure de réconfort, mais cela n’a pas suffi à apaiser la frustration accumulée. Les passagers ont passé une nuit agitée à l’hôtel, espérant que leur voyage serait reprogrammé avec succès le lendemain.
Cependant, leur malheur n’était pas encore terminé. Le vol de remplacement prévu pour le 1er septembre a également rencontré des problèmes techniques peu de temps après le décollage, obligeant un retour immédiat à l’aéroport. C’était un coup dur pour les passagers déjà éprouvés par les événements des dernières heures, qui voyaient leurs espoirs de départ s’évanouir une fois de plus.
Finalement, une partie des passagers a pu embarquer dans un vol prévu pour le 2 septembre, tandis que d’autres ont dû attendre un jour de plus pour leur départ. Leur patience avait été mise à rude épreuve, mais ils espéraient que cette fois-ci, le vol se déroulerait sans heurts.
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