Le vendredi 27 décembre, l’Airbus A330 immatriculé 7T-VJZ a atterri à 17h30 à l’aéroport international Ahmed Benbella d’Oran, ramenant à bon port des passagers exténués après une série d’événements qui auraient pu figurer dans un film dramatique. Ce qui devait être un simple trajet de retour s’est transformé en une journée de tension, d’attente interminable et de tragédie humaine, consistant en la mort d’une passagère Air Algérie en plein vol.
Tout avait pourtant commencé par un simple retard. Le vol AH 4313, opéré par Air Algérie, était censé quitter Djeddah, en Arabie Saoudite, la veille au soir à 22h55. Mais les heures ont filé, et l’attente s’est prolongée sans explication officielle. Certains passagers tentaient de s’occuper, d’autres, visiblement fatigués par leur Omra, somnolaient dans les salles d’attente. Ce n’est qu’à 10h27 le lendemain matin, bien après l’heure prévue, que l’appareil a enfin décollé, emportant avec lui des pèlerins impatients de retrouver leurs familles en Algérie.
Mais le répit fut de courte durée. À peine en altitude, un événement inattendu a frappé tout le monde de stupeur. Une passagère, visiblement affaiblie, a été prise d’un malaise grave. Les membres de l’équipage, formés à gérer ce genre de situation, ont rapidement tenté de lui porter secours. En vain. Malgré tous les efforts, la femme a perdu la vie à bord, laissant ses compagnons de voyage dans une atmosphère lourde d’émotion et de silence. Selon les informations rapportées par VVA, la passagère revenait de son pèlerinage à Djeddah. Les circonstances exactes de son décès restent floues, et Air Algérie n’a pas encore communiqué à ce sujet.
Face à la mort de la passagère Air Algérie, l’équipage a suivi les protocoles rigoureux imposés dans de telles situations. L’avion a été dérouté vers l’aéroport international du Caire, en Égypte, le plus proche pour gérer l’urgence. Une fois au sol, un médecin a été appelé pour confirmer officiellement le décès. Ces étapes, bien que difficiles, sont nécessaires pour garantir que tout soit traité dans le respect des lois et de la dignité humaine.
L’attente au Caire a duré plusieurs heures, ajoutant une nouvelle couche de fatigue aux passagers déjà éprouvés. À 14h30, heure locale, l’avion a finalement redécollé en direction d’Oran, poursuivant son chemin après cet arrêt forcé. L’atmosphère à bord était lourde, chacun digérant à sa manière les événements de la journée. Certains priaient pour l’âme de la défunte, d’autres se perdaient dans leurs pensées, sans doute conscients de la fragilité de la vie.
Lorsque l’avion a atterri à Oran à 17h30, une vague de soulagement a parcouru les passagers. Enfin, ils étaient arrivés. Pourtant, ce n’était pas une arrivée comme les autres. Les visages fatigués portaient les marques d’un voyage qui ne s’était pas déroulé comme prévu. Il ne s’agissait plus simplement d’un retard ou d’un vol difficile ; ils avaient partagé un moment tragique, un fragment de vie qui les liait désormais.
Les questions restent nombreuses. Pourquoi ce retard initial, qui avait déjà mis les passagers à rude épreuve avant même le décollage ? Quelles sont les causes exactes de la mort de cette passagère, qui espérait sans doute terminer son voyage entourée de ses proches ? Air Algérie devra, tôt ou tard, s’exprimer sur ces points.
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