Un incident inhabituel s’est produit sur le tarmac de l’aéroport international Montréal-Trudeau au Canada, impliquant un appareil de la compagnie nationale Air Algérie. Mercredi 8 octobre, alors que l’Airbus A330-200 immatriculé 7T-VJV se préparait à assurer le vol AH2701 à destination d’Alger, l’avion a été percuté par un véhicule de transport de bagages. L’événement, rapporté par la page locale Montréal Uncovered, a entraîné l’annulation du vol et l’immobilisation temporaire de l’appareil à l’aéroport de Montréal.
Selon les premières informations relayées par Montréal Uncovered, le véhicule de manutention au sol a heurté la partie extérieure de la nacelle de l’un des réacteurs de l’Airbus d’Air Algérie. L’incident est survenu à proximité immédiate de la porte d’embarquement, au moment où les opérations de préparation du vol étaient en cours. Par chance, aucun passager ne se trouvait encore à bord de l’avion lorsque le choc a eu lieu.
Les images partagées après l’incident montrent que l’impact sur l’avion d’Air Algérie n’a pas été particulièrement violent. Si le réacteur ne semble pas avoir subi de dommages internes, la nacelle qui l’enveloppe a été légèrement déformée. Cette partie de l’appareil, qui protège le moteur et contribue à son aérodynamisme, a nécessité une inspection approfondie afin d’assurer la sécurité du vol. Par mesure de précaution, la compagnie a préféré annuler le trajet Montréal–Alger et reporter le départ à une date ultérieure.
Les informations consultables sur le site Flight Radar confirment que le vol AH2701, prévu pour le 8 octobre, n’a finalement pas été opéré. Aucune donnée de vol n’apparaît pour cette liaison, attestant ainsi de son annulation officielle. À la suite de cet incident à l’aéroport de Montréal, la compagnie Air Algérie a immédiatement lancé une procédure d’inspection technique afin d’évaluer les dégâts et d’autoriser ou non le retour en exploitation de l’appareil.
Du côté des passagers, la situation a provoqué une longue attente. Bien qu’ils n’aient pas encore embarqué au moment de l’incident, leurs bagages avaient déjà été placés dans la soute de l’Airbus d’Air Algérie. L’annulation du vol a donc entraîné un délai considérable avant la restitution des valises, ce que confirme encore la page locale Montréal Uncovered. Plusieurs voyageurs ont dû patienter de longues heures à l’aéroport de Montréal avant de récupérer leurs effets personnels, tandis que d’autres attendaient des précisions sur la reprogrammation de leur vol vers Alger.
L’avion concerné, un A330-200 long-courrier capable de transporter près de 260 passagers, est resté stationné plusieurs jours sur le tarmac de l’aéroport de Montréal. Jusqu’au samedi 11 octobre, le gros-porteur d’Air Algérie était toujours immobilisé, le temps que les équipes techniques terminent les vérifications mécaniques et structurelles nécessaires. Selon les informations disponibles, les dégâts se limiteraient à la nacelle du moteur, ce qui laisse espérer un retour rapide en service après inspection et validation par les autorités aéronautiques canadiennes et algériennes.
L’origine exacte de la collision n’a pas encore été précisée. D’après les premiers éléments recueillis sur place, le véhicule de transport de bagages circulait à proximité de l’appareil au moment où celui-ci était positionné pour l’embarquement. Une erreur de manœuvre ou un problème de signalisation sur le tarmac de l’aéroport de Montréal pourrait être à l’origine du contact. Une enquête interne devrait être ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’incident.
De son côté, Air Algérie n’a pas encore communiqué officiellement sur l’événement. La compagnie nationale algérienne, qui dessert régulièrement Montréal depuis Alger avec plusieurs vols hebdomadaires, devrait publier un communiqué dans les prochains jours pour informer les voyageurs des mesures prises et du calendrier de reprise des vols.
Cet incident à l’aéroport de Montréal, bien que sans gravité humaine, met en lumière l’importance des protocoles de sécurité au sol. Chaque opération autour d’un avion, surtout d’un long-courrier comme ceux de Air Algérie, mobilise plusieurs équipes : manutentionnaires, techniciens, contrôleurs et conducteurs de véhicules de service. Une simple inattention ou une erreur de trajectoire peut suffire à perturber une rotation entière et provoquer l’annulation d’un vol international.