Une nouvelle alerte vient de tomber pour les Algériens voyageant entre la France et l’Algérie. Ce mardi 13 mai, une grève dans la fonction publique française menace sérieusement de perturber les vols reliant la France à l’Algérie, selon un communiqué publié par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Cette alerte concerne directement tous les Algériens ayant prévu de prendre des vols entre la France et l’Algérie, notamment depuis ou vers des aéroports clés du réseau aérien reliant les deux pays.
La DGAC a averti que plusieurs aéroports régionaux comme Pau et Tarbes dans le sud-ouest de la France pourraient subir des annulations pures et simples de vols. D’autres aéroports tels que Limoges, Marseille et Paris-Orly pourraient quant à eux connaître des retards significatifs tout au long de la journée. Ces retards pourraient désorganiser une grande partie du trafic aérien entre la France et l’Algérie, impactant de nombreux Algériens en déplacement, qu’il s’agisse de retours familiaux, de voyages professionnels ou de départs en vacances.
Les compagnies aériennes concernées par ces éventuelles perturbations incluent notamment Air Algérie, Air France, ASL Airlines et Transavia. Toutes assurent quotidiennement des vols directs entre la France et l’Algérie, et comptent parmi les principales options de transport pour les Algériens installés dans l’Hexagone. La DGAC recommande vivement à tous les passagers de vérifier l’état de leur vol sur les sites officiels des compagnies avant de se rendre à l’aéroport. De nombreux Algériens ayant réservé des vols vers l’Algérie sont ainsi invités à consulter leur compagnie dès à présent pour s’informer sur d’éventuelles modifications ou annulations.
L’appel à la grève est porté par une intersyndicale composée de la CGT, de l’Unsa, de la FSU, de Solidaires et de la CFE-CGC. Elle s’oppose aux récentes décisions budgétaires du gouvernement français, parmi lesquelles le gel du point d’indice des fonctionnaires et la suppression de certaines primes, notamment la prime GIPA (Garantie individuelle du pouvoir d’achat). Au sein même de la DGAC, le syndicat Usac-CGT des contrôleurs aériens soutient cette mobilisation et dénonce aussi la baisse du remboursement des arrêts maladie, ainsi qu’un sous-effectif chronique dans le secteur de l’aviation civile.
Si la grève est largement suivie, les conséquences pourraient être lourdes pour les Algériens ayant réservé des vols entre la France et l’Algérie. Les plateformes les plus exposées, comme Paris-Orly et Marseille, représentent des points névralgiques pour le trafic entre les deux pays. Des milliers de passagers pourraient être bloqués ou voir leur vol reprogrammé à la dernière minute, d’autant que la grève intervient à une période où le trafic entre la France et l’Algérie est particulièrement dense.
Les compagnies aériennes devraient, en cas de perturbations, proposer des solutions de réacheminement ou de report. Des mises à jour en temps réel sont prévues sur leurs plateformes numériques. Les Algériens voyageant entre la France et l’Algérie sont donc appelés à la vigilance et à ne pas négliger les alertes émises par les compagnies ou les autorités. En cette période de tensions sociales, chaque vol entre la France et l’Algérie pourrait devenir incertain.
Cette alerte intervient alors que les liaisons France–Algérie jouent un rôle vital pour des millions d’Algériens de la diaspora. Toute perturbation du trafic aérien entre la France et l’Algérie résonne fortement dans les communautés concernées. Pour cette raison, la DGAC a tenu à anticiper et à prévenir les voyageurs, espérant limiter l’impact logistique et émotionnel de ce mouvement social. Ainsi, en cette journée du 13 mai, tous les Algériens concernés par un vol entre la France et l’Algérie devront faire preuve de prudence et de réactivité.