À Alger, une alerte de grande ampleur a été lancée par le groupement régional de la Gendarmerie nationale suite à la mise en cause d’un individu se présentant comme un raqi. Ce dernier, identifié par les initiales S. M., est soupçonné d’être au centre de plusieurs affaires mêlant escroquerie, pratiques de sorcellerie et rituels occultes. C’est à Alger, précisément, que les activités de ce raqi auraient pris une ampleur inquiétante, en jouant sur la vulnérabilité de certaines personnes en quête de guérison spirituelle ou de solutions à leurs problèmes personnels. Le suspect aurait abusé de la confiance de nombreuses victimes, en prétendant maîtriser les techniques de roqya, une pratique religieuse consistant à réciter des versets coraniques à des fins de guérison.
Dans son communiqué officiel, la Gendarmerie nationale d’Alger précise que cet individu utilisait son statut autoproclamé de raqi pour tromper et abuser psychologiquement et financièrement ses victimes. Le raqi en question, qui opérait à Alger et ses environs, est aujourd’hui au cœur d’une enquête judiciaire, ouverte par les autorités de Chéraga. Le parquet invite ainsi toute personne ayant eu affaire à ce raqi à Alger, que ce soit de manière directe ou indirecte, à se présenter au bureau du juge d’instruction de la 4ᵉ chambre du tribunal de Chéraga, ou à se rendre au service de recherche et d’investigation de la Gendarmerie nationale dans la même localité.
L’appel est clair : il s’agit de recueillir le maximum de témoignages pour faire la lumière sur les agissements de ce raqi qui, sous couvert de foi, aurait usé de techniques frauduleuses pour soutirer de l’argent et entretenir des illusions dangereuses. Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect aurait convaincu ses victimes qu’il possédait des dons de guérison par le biais de rituels mystiques, allant bien au-delà de la simple récitation coranique. À Alger, certains citoyens affirment l’avoir vu effectuer des actes assimilables à de la sorcellerie, renforçant ainsi les soupçons à son encontre. Cette affaire de raqi a profondément choqué les habitants d’Alger, où les cas d’usurpation d’identité religieuse deviennent de plus en plus préoccupants.
Les autorités rappellent que, dans la majorité des cas, les individus se déclarant raqi sans autorisation officielle ou sans réelle formation religieuse exploitent des failles sociales et psychologiques. À Alger, cette alerte sur ce raqi escroc est un signal fort adressé à ceux qui profitent de la détresse des gens sous prétexte de leur venir en aide spirituellement. Le groupement régional de la Gendarmerie d’Alger, mobilisé sur ce dossier, souligne l’importance de la vigilance citoyenne et encourage tout acte de dénonciation pouvant faire progresser l’enquête en cours.
Il est important de noter que la pratique de la roqya, lorsqu’elle est encadrée et exercée selon les règles religieuses et morales, est tolérée. Mais dans ce cas précis, il ne s’agirait nullement d’un véritable raqi, mais plutôt d’un imposteur, capable de simuler un rôle religieux pour mieux manipuler ses victimes. À Alger, les témoignages commencent à affluer, et les enquêteurs s’attendent à ce que de nombreuses autres victimes du même raqi se manifestent dans les jours à venir.
Face à cette situation alarmante, la mobilisation des institutions judiciaires d’Alger se veut totale. L’affaire du raqi « escroc et sorcier » marque une nouvelle étape dans la lutte contre les pratiques occultes et les abus de confiance déguisés en soins spirituels. La justice entend aller jusqu’au bout pour démanteler ce réseau de supercherie et faire cesser ces agissements qui ternissent la confiance du public dans les véritables praticiens de la roqya. Toute personne se sentant concernée ou ayant des informations utiles est invitée à coopérer pleinement avec les services compétents.