L’arrivée tant attendue de l’enseigne de restauration rapide KFC à Dely Brahim, Alger, a suscité un mélange d’enthousiasme et de consternation parmi les habitants. Si certains se réjouissent de pouvoir enfin déguster les célèbres morceaux de poulet frit de la marque américaine, d’autres sont choqués par les prix pratiqués, jugés exorbitants.
Dans une vidéo virale qui a circulé sur les réseaux sociaux et a atteint près de 500 000 vues, un internaute a exprimé sa stupéfaction face aux tarifs affichés par KFC. « Les buckets de 12 pièces mixtes de poulet sont à 4900 dinars. On est à presque 5000 dinars ! Celles de 8 pièces sont à 3600 dinars », a-t-il déclaré, soulignant ainsi le coût élevé des repas proposés.
Les réactions des internautes ne se sont pas fait attendre, et elles ont été variées. Certains ont exprimé leur désapprobation face à ces prix. « Avec 5000 dinars, je préfère acheter de la viande en boucherie et régaler toute la famille », a réagi une internaute. « Ce sont les mêmes prix qu’en France, bien que les salaires ne soient pas du tout les mêmes. Je ne comprends pas du tout », s’est indigné un jeune homme. « La chapelure est en or, c’est normal que ce soit cher », s’est moqué un internaute. « Il te faut un salaire en euro pour manger au KFC de Dely Brahim », a ironisé une jeune fille.
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Alger : en quoi consistent les buckets vendus par KFC à Dely Brahim ?
Les « buckets » de KFC, ou « seaux » en français, sont des seaux de poulet frit emblématiques de la chaîne de restauration rapide Kentucky Fried Chicken (KFC). Ces seaux sont remplis de morceaux de poulet frit croustillant, généralement assaisonnés avec les épices secrètes de KFC, qui est un mélange d’herbes et d’épices caractéristique de la marque.
Les seaux de poulet frit sont disponibles dans différentes tailles pour répondre aux besoins des clients individuels ou des groupes. Ils sont souvent accompagnés de différents côtés comme des frites, des biscuits, des sauces et d’autres accompagnements typiques de KFC.
Les buckets de KFC sont devenus emblématiques de la marque et sont populaires dans le monde entier pour leur goût savoureux et leur commodité. Ils sont souvent choisis pour les repas en famille, les fêtes, les pique-niques et d’autres occasions où les gens cherchent une option délicieuse et pratique pour se régaler de poulet frit.
L’arrivée de KFC provoque la polémique
Le tout premier restaurant de la fameuse chaîne américaine de restauration rapide, KFC, a fait son entrée en Algérie, ouvrant ses portes dans le quartier de Bois des Cars à Delly Brahim à Alger. Cependant, cette ouverture n’a pas manqué de susciter une vive polémique sur les réseaux sociaux.
L’établissement, d’une superficie de 400 mètres carrés, a accueilli ses premiers clients un dimanche après-midi, le 14 avril. Une affluence remarquable s’est rapidement formée, les gens se pressant à l’intérieur pour découvrir et savourer les spécialités de la marque, principalement centrées autour du poulet frit, une véritable marque de fabrique de KFC.
Cependant, tandis que certains étaient enthousiastes à l’idée de déguster ces délices tant attendus, une autre facette de la situation a émergé sous la forme d’une protestation. Dès le soir de l’inauguration, un groupe de jeunes s’est réuni devant le restaurant nouvellement ouvert pour manifester leur opposition à la présence de la marque américaine en Algérie.
Ces manifestants ont appelé au boycott de KFC, accusant la chaîne de soutenir Israël, une accusation qui résonne avec une partie de la population algérienne, en particulier depuis les récents événements de la guerre à Gaza, débutée le 7 octobre dernier.
Sur les réseaux sociaux, un internaute a partagé des vidéos de ce groupe de jeunes protestataires, arborant des pancartes hostiles à la marque américaine et exhortant à son boycott, tandis que des clients attendaient encore leurs commandes devant le restaurant.
Dans les commentaires, la division d’opinions était palpable. Certains internautes ont soutenu fermement le boycott de KFC Algérie, arguant que la chaîne était pro-sioniste et que soutenir leurs affaires revenait indirectement à soutenir les actions d’Israël. D’autres ont souligné que les Algériens n’avaient nullement besoin de KFC, mettant en avant la richesse de leur propre gastronomie et la variété de leur street food, comparant les offres de la chaîne à des produits de qualité douteuse et à des prix excessifs, nuisibles à la santé.
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