À Alger, une scène digne d’un film d’action s’est récemment déroulée sur une route de Chéraga, lorsqu’une jeune fille, âgée de 28 ans, a mis en péril la sécurité de tous ceux qui croisaient son chemin. Cette jeune fille originaire d’Alger, identifiée sous les initiales D.M, conduisait son véhicule à vive allure, dépassant largement la vitesse autorisée sur une voie publique particulièrement fréquentée. La jeune fille a alors entrepris une manœuvre extrêmement risquée : en pleine vitesse, elle a tiré brusquement sur le frein à main, provoquant une série de dérapages incontrôlés. Le véhicule a commencé à tourner dangereusement sur lui-même, dérivant de façon circulaire et menaçant directement la vie d’autres automobilistes présents sur l’axe routier. Les témoins de la scène ont été choqués par la violence de la manœuvre, ne comprenant pas comment une telle action pouvait être entreprise sans conséquences tragiques.
Alertées, les autorités d’Alger sont rapidement intervenues pour intercepter le véhicule de la jeune fille. Lors de son interpellation, un test d’alcoolémie a immédiatement été réalisé, révélant un taux alarmant de 1,8 grammes d’alcool par litre de sang. Cette donnée confirme que la jeune fille se trouvait dans un état d’ivresse avancée au moment des faits. Face à la gravité de la situation, les forces de l’ordre d’Alger n’ont pas tardé à placer la jeune fille en garde à vue, avant de la transférer sans délai devant le procureur de la République près le tribunal de Chéraga. La procédure de comparution immédiate a été engagée, compte tenu du danger manifeste que représentait la conduite de cette jeune fille dans les rues d’Alger.
Durant l’audience, D.M n’a pas tenté de nier les faits, selon Ennahar. La jeune fille a reconnu avoir conduit en état d’ivresse et avoir effectué cette manœuvre périlleuse, mettant en danger non seulement sa propre vie, mais également celle de nombreux citoyens. Elle a exprimé ses regrets avec sincérité, laissant transparaître une réelle prise de conscience. Son avocat a plaidé en sa faveur, insistant sur le fait que la jeune fille est fille unique, qu’elle comparaissait pour la première fois devant une juridiction pénale, et qu’elle a été profondément bouleversée par les répercussions de son acte. Le défenseur a ainsi sollicité la clémence du tribunal, espérant que la justice tiendrait compte de sa situation personnelle pour éviter une peine trop lourde.
De son côté, le procureur de la République a requis une peine exemplaire, à la hauteur de la mise en danger qu’a représentée cet épisode. Il a demandé une peine de 18 mois de prison ferme à l’encontre de la jeune fille ainsi que la suspension de son permis de conduire pour une durée d’un an. La gravité des faits, combinée à l’état d’ivresse confirmé par les analyses, justifiait selon lui une réponse judiciaire ferme afin de prévenir toute récidive et d’envoyer un message clair à la population quant aux dangers de la conduite en état d’ébriété.
Le verdict est tombé : la jeune fille a été condamnée à une peine d’un an de prison, dont six mois avec sursis, et à la suspension de son permis de conduire pour une durée d’un an. Une sentence qui prend en compte la gravité des faits tout en offrant une chance de réinsertion. Cet incident rappelle avec force à quel point la vigilance au volant est primordiale, et comment une décision imprudente, même prise en quelques secondes, peut avoir des conséquences judiciaires lourdes. À Alger, cette affaire fera certainement date comme un exemple des dangers liés à la conduite sous l’emprise de l’alcool, et la responsabilité que chaque jeune fille ou tout autre conducteur porte en prenant la route.