Alger : la Gendarmerie frappe d’une main de fer

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La Gendarmerie nationale a mené une série d’opérations coup de poing dans plusieurs quartiers de la capitale Alger, mettant fin aux agissements de plusieurs groupes criminels et réseaux de trafic de stupéfiants. En l’espace de quelques jours, pas moins de 45 individus ont été interpellés, tandis que d’importantes quantités de drogues, d’armes blanches et d’argent liquide ont été saisies. Cette offensive s’inscrit dans une stratégie visant à restaurer la sécurité dans les zones les plus touchées par la criminalité et à affaiblir les réseaux de délinquance organisée.

Selon le média arabophone Ennahar, tout a commencé par une opération d’envergure à Ain El Malha, où une équipe de recherche et d’investigation a réussi à mettre la main sur quatre individus en possession de 1 272 comprimés de psychotropes et d’une somme de 195 000 dinars, fruit de leur commerce illégal. Quelques heures plus tard, une autre intervention à Douera a permis d’arrêter cinq personnes et de découvrir un arsenal comprenant un fusil de chasse sous-marin ainsi que plusieurs armes blanches.

Les opérations de la Gendarmerie à Alger se sont poursuivies à Sidi Fredj, où quinze suspects ont été placés en garde à vue. Le butin saisi lors de cette intervention est considérable : 70 comprimés de psychotropes, 240 grammes de cannabis, la somme impressionnante de 4,89 millions de dinars, ainsi que plusieurs véhicules et motos. Le bilan ne s’arrête pas là : trois chiens d’attaque ont également été récupérés, preuve du niveau de violence présent dans ces réseaux criminels.

L’un des coups les plus significatifs a été porté à Birtouta, dans le quartier de Chaïbia, où sept hommes et une femme ont été arrêtés. Lors de cette perquisition, les forces de l’ordre ont saisi 3 823 comprimés de psychotropes, 190 grammes de cocaïne et plus de 2,1 millions de dinars en espèces. Des éléments qui laissent penser à l’existence d’un réseau structuré, bien organisé et lucratif.

Le quartier d’Ain Taya a également été le théâtre d’une intervention fructueuse, avec l’arrestation de huit personnes. Les forces de la Gendarmerie y ont mis la main sur 820 comprimés de psychotropes et une somme de 198 000 dinars, en plus de quelques grammes de cannabis. Quelques heures plus tard, une autre rafle à Ain Benian a permis de démanteler un autre réseau actif dans le trafic de stupéfiants. Six suspects ont été interpellés et une quantité impressionnante de drogues a été récupérée : 3 023 comprimés de psychotropes, 110 grammes de cocaïne et 76 grammes de cannabis, sans oublier la saisie de deux motos.

Cette vague d’interpellations de la Gendarmerie nationale marque un tournant dans la lutte contre la criminalité urbaine à Alger. Les autorités ont souligné que ces opérations ne sont que le début d’une série d’actions ciblées visant à restaurer la sécurité dans les quartiers touchés par les trafics en tout genre. L’objectif est clair : éradiquer les gangs de quartiers et mettre fin à un marché noir de la drogue qui alimente la violence et l’insécurité.

Toutes les personnes interpellées ont été présentées devant les juridictions compétentes afin de répondre de leurs actes. Les enquêtes se poursuivent pour identifier d’autres complicités et remonter les filières d’approvisionnement. En attendant, la présence des forces de l’ordre a été renforcée dans les zones concernées afin de dissuader toute reprise des activités illicites. La guerre contre le crime est loin d’être terminée, mais un message clair a été envoyé : la Gendarmerie ne reculera devant rien pour rétablir l’ordre et la sécurité dans la capitale.

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