Alger parmi les villes les plus propres en 2025 : quel est son classement ?

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Le classement 2025 des villes africaines les plus propres, publié par Jeune Afrique, apporte un éclairage détaillé sur l’état de la propreté urbaine à l’échelle du continent. Cette édition met en évidence des dynamiques contrastées entre stabilité au sommet, progressions notables et reculs significatifs. Dans ce panorama africain, Alger apparaît comme une ville en évolution, occupant une place intermédiaire parmi les villes propres, un positionnement qui reflète à la fois des efforts engagés et des marges d’amélioration encore identifiées par les répondants de l’enquête.

Selon les données publiées, Alger se classe à la 14e place des villes propres d’Afrique en 2025, avec un indice de propreté évalué à 5,8 sur 10. Ce résultat permet à Alger de figurer clairement parmi les villes propres, confirmant que Alger, dans l’univers des villes propres, progresse par rapport aux années précédentes. Cette progression est mesurable, puisque la capitale algérienne gagne cinq places par rapport à l’édition 2024, où elle occupait la 19e position du classement de la propreté urbaine.

L’étude précise également que, dans le classement global de l’attractivité des villes africaines, qui intègre d’autres critères au-delà de la propreté, Alger se positionne à la 21e place avec un score général de 5,04. Ce double classement permet de distinguer la perception spécifique de la propreté de celle de l’attractivité globale, offrant une lecture plus nuancée de la situation urbaine de la capitale algérienne. Dans ce contexte, Alger, souvent citée lorsqu’il est question de villes propres, est évaluée à partir d’indicateurs reposant sur l’expérience quotidienne de ses habitants.

Le podium des villes africaines les plus propres reste dominé par Kigali, au Rwanda, qui conserve la première place avec un indice très élevé de 9,4 sur 10. Rabat, au Maroc, se maintient en deuxième position avec un score de 8,3, tandis que Cotonou, au Bénin, réalise une progression marquante en intégrant le top 3 avec un indice de 7,6, après avoir occupé la sixième place l’année précédente. Ces résultats illustrent la constance de certaines politiques urbaines et l’impact de stratégies à long terme en matière d’assainissement et de gestion des espaces publics.

La méthodologie de l’enquête 2025 constitue un élément central pour comprendre ces évolutions. Réalisée en octobre 2025 par Jeune Afrique en partenariat avec Sagaci Research, l’étude repose sur un panel élargi de 7 877 répondants, contre 1 918 lors de l’édition précédente. Cette fois, la majorité des participants sont des résidents permanents des villes évaluées, ce qui confère aux résultats une dimension plus ancrée dans le vécu quotidien. De nouvelles villes ont également été intégrées, telles que Tanger, Marrakech, Pretoria, Mombasa et Dar es-Salam, modifiant ainsi l’équilibre général du classement.

Dans ce cadre comparatif, Alger se situe devant des villes comme Le Caire, classée 15e avec un indice de 5,5, et juste derrière Abidjan, 13e avec un score de 5,9. Cette position souligne une amélioration relative par rapport à certaines grandes métropoles africaines, tout en mettant en évidence l’écart qui subsiste avec les villes occupant le haut du classement. Ainsi, Alger, parmi les villes propres, continue d’évoluer dans un environnement compétitif où chaque progression dépend de multiples facteurs structurels.

L’édition 2025 met aussi en lumière des reculs importants, notamment en Afrique du Sud. Johannesburg chute de la 7e à la 29e place avec un indice de 4,4, tandis que Le Cap recule de la 5e à la 9e position. D’autres capitales, comme Accra, Alexandrie, Lusaka ou Lomé, enregistrent également des baisses notables. À l’inverse, certaines villes nigérianes, telles qu’Abuja et Lagos, progressent de manière significative, illustrant des trajectoires urbaines contrastées à l’échelle du continent.

Les auteurs du rapport soulignent que la propreté urbaine repose sur des politiques de long terme, incluant les investissements dans l’assainissement, l’efficacité de la gouvernance municipale, les programmes de sensibilisation citoyenne et l’application des règles. Le classement montre que la perception des habitants permanents peut différer sensiblement de l’image internationale d’une ville. Dans ce contexte, Alger, intégrée au classement des villes propres, est évaluée à travers le regard de ses résidents, offrant une photographie réaliste de sa situation actuelle en 2025.