Alger : un projet qui va soulager les habitants avance à grands pas

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À Alger, la circulation reste un défi quotidien pour de nombreux habitants, et c’est précisément pour ces habitants qu’un projet structurant avance à grands pas sur le flanc sud de la capitale. Le ministre, wali de la wilaya d’Alger, Mohamed Abdennour Rabhi, s’est récemment rendu sur le terrain pour une visite d’inspection, soulignant l’importance de cette réalisation qui mobilise des ressources considérables. Pour les habitants d’Alger, habitués aux embouteillages chroniques, chaque progrès dans ce chantier est perçu comme un signe d’espoir. Ce projet, qui reliera l’échangeur du 5 Juillet à Khraïcia, illustre la volonté des autorités locales de répondre concrètement aux attentes des habitants d’Alger et de soulager une capitale où les problèmes de mobilité constituent l’un des principaux défis urbains.

Le chantier en question concerne la construction d’une route de liaison baptisée « route des Arudes Sud II ». Longue de dix kilomètres, cette nouvelle artère est appelée à jouer un rôle central dans l’amélioration des déplacements quotidiens. Reliant Bab El Oued à Khraïcia, elle est conçue pour désengorger la partie sud d’Alger, fluidifier le trafic et offrir une véritable alternative aux automobilistes. Dans sa conception, le projet ne se limite pas seulement à ajouter une nouvelle voie, mais à repenser l’organisation générale de la circulation afin de mieux absorber le trafic croissant. Les habitants d’Alger, qui subissent chaque jour de longues files d’attente sur les grands axes, voient dans ce projet une réponse attendue depuis des années. Pour eux, la perspective d’une route capable de redistribuer le flux automobile et de réduire la congestion est un soulagement à la fois pratique et symbolique.

Ce projet fait partie intégrante du « plan jaune », une stratégie globale consacrée aux transports et à la mobilité dans la capitale. Avec ses dix kilomètres, il s’inscrit dans une vision plus large visant à moderniser Alger et à offrir aux habitants des infrastructures routières adaptées aux besoins actuels. L’objectif affiché est clair : permettre une circulation plus fluide et créer ce que les responsables appellent une « fluidité mouvementielle », en particulier pour les habitants des communes d’El Achour et de Draria. La route des Arudes Sud II servira aussi de voie de déviation pour ces communes, absorbant une part significative du trafic de transit et offrant un meilleur confort de circulation aux habitants d’Alger.

Lors de sa visite, le wali d’Alger, Mohamed Abdennour Rabhi, n’a pas manqué de souligner l’importance du calendrier. Selon lui, l’avancement des trois premières phases du projet est déjà « considérable », mais il est impératif de maintenir le rythme. C’est pourquoi il a donné des instructions précises pour accélérer la cadence. Parmi ces directives, figure l’instauration d’un régime de travail en rotation 3×8, impliquant trois équipes successives couvrant 24 heures de travail ininterrompu. Cette méthode est destinée à garantir la livraison dans les délais et à répondre aux attentes pressantes des habitants d’Alger.

Le wali a également insisté sur la mobilisation de tous les moyens nécessaires, qu’il s’agisse de ressources humaines ou matérielles. Une organisation stricte a été exigée, incluant la mise en place d’un calendrier détaillé pour le suivi des travaux. Par ailleurs, la sécurisation des usagers constitue une priorité. Le responsable a ordonné la pose immédiate de panneaux de signalisation au niveau des tronçons déjà réalisés, afin de protéger les automobilistes et d’éviter les risques liés à un chantier de cette envergure. Ces mesures témoignent de la volonté des autorités de faire avancer rapidement ce projet, tout en garantissant la sécurité des habitants d’Alger.