À Alger, un quartier de la commune de Bordj El Kiffan connaît une transformation spectaculaire qui ne passe pas inaperçue. Dans ce quartier d’Alger, situé au sein de la commune côtière de Bordj El Kiffan, les façades des maisons, immeubles et commerces s’habillent de couleurs vives, rappelant l’esthétique emblématique de Copenhague. Ce quartier d’Alger, autrefois discret, s’impose désormais comme un exemple d’initiative artistique et populaire, attirant l’attention par sa nouvelle identité visuelle.
La commune de Bordj El Kiffan, anciennement connue sous le nom de Fort de l’Eau, abrite ce quartier en pleine mutation où les fresques murales se multiplient, donnant à Alger un visage inattendu. Les murs se couvrent de bleu, de rose, de jaune ou de vert, dans une harmonie qui évoque les célèbres rues colorées de Copenhague, tout en restant ancrée dans l’esprit méditerranéen et populaire d’Alger. Ce quartier devient ainsi un lieu de créativité urbaine, où l’art se mêle au quotidien des habitants.
Ce sont notamment les rues de la cité Ali Khodja qui symbolisent le mieux cette transformation. Dans cette partie du quartier, des artistes locaux ont réalisé de nombreuses fresques sur les façades des maisons situées le long d’une artère principale. Ces œuvres murales, à la fois spontanées et travaillées, transforment les murs ordinaires en galeries à ciel ouvert. Le quartier, autrefois terne, rayonne aujourd’hui d’une énergie nouvelle. Alger découvre dans ce projet un moyen d’expression citoyenne, où la couleur devient une voix.
Ce quartier de la commune de Bordj El Kiffan s’inscrit dans une dynamique urbaine qui séduit les passants, les riverains et même les visiteurs de passage. Alger voit ainsi émerger un espace réenchanté, où les initiatives locales prennent le pas sur les grands projets institutionnels. Dans ce quartier d’Alger, les habitants ont compris que la beauté d’un lieu peut naître d’une volonté collective de changement. En repeignant les façades, ils restaurent aussi une certaine dignité urbaine, un attachement à leur environnement, une envie de mieux vivre ensemble.
Cette transformation donne à Alger un souffle artistique qui contraste avec la monotonie architecturale souvent constatée dans certaines communes périphériques. Le quartier, en s’appropriant le style coloré de Copenhague, revendique aussi une modernité culturelle ancrée dans son propre contexte. Il ne s’agit pas de copier un modèle étranger, mais de s’en inspirer pour créer quelque chose d’original, authentique et profondément algérien. Dans cette partie d’Alger, la couleur devient un langage commun, un trait d’union entre les générations et les sensibilités.
La réussite de ce quartier repose sur une alchimie rare entre spontanéité populaire et talent artistique. Les habitants n’ont pas attendu de grands financements ou de plans d’aménagement pour embellir leur cadre de vie. Ils ont simplement pris l’initiative de changer leur quotidien, à coups de pinceaux, de peinture et de solidarité. Alger, à travers ce quartier de Bordj El Kiffan, redécouvre les vertus de la participation citoyenne. La métamorphose est visible, réelle et saluée.
Aujourd’hui, ce quartier d’Alger devenu « petit Copenhague » inspire d’autres coins de la capitale. Il montre que la rénovation urbaine peut être aussi culturelle et participative. À Alger, Bordj El Kiffan prouve qu’un quartier peut changer de visage sans gros travaux, simplement avec de la couleur, de la volonté et un rêve collectif partagé.
@diaalive95 Fort de l’eau ❤️