Une jeune fille a vécu un véritable cauchemar à quelques jours de son mariage à cause d’une intervention chirurgicale, dénommée Liposuccion, mal réalisée par un chirurgien esthétique à Alger. Ce drame a attiré l’attention des autorités et des médias, mettant en lumière les risques liés à certaines pratiques médicales et l’importance de suivre les normes de sécurité les plus strictes.
L’histoire commence lorsqu’une jeune fille, quelques jours avant son mariage, décide de se rendre chez un chirurgien esthétique pour une opération de liposuccion au niveau du menton. Cette intervention visait à affiner son visage, un geste de plus en plus courant chez les personnes désireuses de modifier leur apparence. Cependant, à peine quelques jours après l’intervention, la patiente remarque des signes inquiétants : son visage présente des rougeurs et des symptômes de gonflement, qui ne tarderont pas à s’aggraver.
Au fil des heures, l’état de son visage se dégrade rapidement, et ce qui semblait être une petite complication évolue en une véritable infection. L’infection se transforme peu à peu en un cas de nécrose cutanée. Face à cette situation, la jeune fille contacte son chirurgien pour obtenir des soins et des conseils, mais ce dernier refuse catégoriquement de prendre en charge la situation. Ce refus d’assistance oblige la patiente à se tourner vers une autre clinique privée. Après un examen approfondi, les médecins diagnostiquent une infection grave et orientent la jeune fille vers la Turquie, un pays réputé pour ses cliniques spécialisées en chirurgie esthétique.
Les examens médicaux en Turquie révèlent la gravité de la situation : l’infection qui s’est développée sur son visage est bien plus sérieuse qu’elle n’avait pu le supposer initialement. Cela a entraîné des séquelles irréversibles qui risquent de laisser des cicatrices permanentes sur son visage. La Liposuccion en question, réalisée de manière inadéquate, a conduit à des complications sévères, et la jeune patiente se retrouve face à un parcours difficile et douloureux.
Les investigations menées par les autorités ont permis de découvrir que le chirurgien en question n’avait pas respecté les protocoles nécessaires pour garantir la sécurité de l’opération. Il a opéré la jeune fille dans des conditions inappropriées, en dehors d’une salle d’opération, en utilisant des techniques et un matériel non conformes aux normes médicales de base. Ce manque de rigueur a eu des conséquences dramatiques pour la patiente.
Le médecin en question a été poursuivi en justice et a dû comparaître devant le tribunal correctionnel d’Alger pour répondre à l’accusation de négligence ayant entraîné des blessures corporelles. Lors de son audition, le chirurgien a défendu son action en précisant que la jeune fille avait déjà subi une première liposuccion, pour laquelle elle avait été satisfaite du résultat. C’est cette expérience positive qui l’a poussée à demander une nouvelle intervention. Le médecin a également affirmé avoir conseillé à la patiente de le consulter régulièrement pour vérifier l’évolution de son état, précisant qu’elle n’était jamais allée le voir après l’opération pour un suivi. De plus, il a insisté sur le fait que l’opération qu’il lui avait réalisée n’était pas complexe et qu’elle ne nécessitait pas d’être effectuée dans une salle d’opération.
Cependant, la défense de la jeune fille soutient que cette dernière a subi un choc psychologique majeur à la suite de l’incident. Non seulement l’infection a défiguré son visage, mais elle a également perdu son emploi et a été contrainte d’annuler son mariage, des événements traumatisants qui ont bouleversé sa vie. Le traitement nécessaire pour traiter cette infection en Turquie est long et coûteux, et la jeune fille reste toujours sous soins médicaux dans l’espoir de récupérer des séquelles de cette intervention.
Au regard des dommages subis, le défenseur de la victime a demandé un dédommagement de 10 millions de dinars pour les préjudices physiques, moraux et financiers. La patiente a perdu une partie de sa dignité et de son avenir, et la justice devra trancher sur la gravité des actes du chirurgien.
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