Alger va abriter un évènement grandiose et unique en son genre

Visa à l'arrivée Algérie touriste anglais indice criminalité 2025 ZLECAF Alger

Alger s’apprête à devenir, le temps de quelques jours, l’épicentre des affaires et de l’investissement en Afrique. Plus de 1 000 hommes d’affaires venus de 43 pays du continent sont attendus en septembre prochain dans la capitale algérienne, transformant cette métropole en un carrefour économique d’envergure. Ce rassemblement de haut niveau promet des discussions stratégiques, des opportunités commerciales sans précédent et la signature de plus de 120 accords qui façonneront l’avenir économique de l’Afrique.

La 11e édition du Forum africain de l’investissement et du commerce (AFIC11), prévue les 10 et 11 mai à Alger, s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’intégration économique continentale. Organisé sous l’égide du Centre arabo-africain d’investissement et de développement (CAAID), cet événement portera fièrement le thème de « l’Intégration et prospérité africaine ». Il servira également de tremplin pour la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), qui se tiendra du 4 au 10 septembre à Alger, rassemblant 144 pays et visant des transactions commerciales record de 44 milliards USD.

Cet engouement autour de l’AFIC11 révèle une prise de conscience accrue du potentiel économique africain. Des ministres africains, des dirigeants d’entreprises influents, des institutions financières continentales et internationales ainsi que des agences de promotion des investissements seront présents pour donner une impulsion concrète aux ambitions économiques du continent. L’Algérie, forte de sa position géostratégique, entend bien jouer un rôle de premier plan dans cette dynamique.

Notons que, un Iftar annuel du Ramadan, a été récemment organisé par le CAAID en collaboration avec le Cluster algérien des industries électriques et l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP). Il a réuni plusieurs personnalités du monde des affaires. Parmi les présents figuraient le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, sa secrétaire d’État chargée des mines, Karima Tafer, ainsi que Kamel Rezig, conseiller du président de la République en charge du commerce et de l’approvisionnement. Cette soirée a été l’occasion d’aborder les enjeux majeurs de la compétitivité économique africaine et de rappeler les engagements de l’Algérie en faveur du développement.

Dans cette optique, plusieurs figures de l’économie africaine ont pris la parole pour partager leur vision de l’avenir. Rabah Fassih, représentant du ministère des Affaires étrangères, a souligné l’importance de la « IATF-2025 » et les perspectives qu’elle offre aux entreprises africaines. Mourad Adjal, PDG de Sonelgaz, a quant à lui insisté sur le rôle de l’Algérie dans l’électrification du continent, un enjeu essentiel alors que 600 millions d’Africains demeurent privés d’accès à l’électricité. Charaf Eddine Amara, président de l’UNEP, a mis en exergue la richesse des ressources humaines africaines et leur capacité à porter la transformation économique du continent.

Cette volonté de changement se reflète également dans l’explosion des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique. En 2024, ces flux financiers ont atteint un niveau record de 94 milliards de dollars, soit une hausse impressionnante de 85 % par rapport à l’année précédente. Une dynamique qui contraste avec la tendance mondiale, marquée par une baisse des IDE de 8 %. L’Égypte, notamment, a capté à elle seule un tiers des investissements, illustrant l’attractivité croissante du continent.

Ce succès repose sur plusieurs facteurs : des réformes audacieuses adoptées par de nombreux pays africains, la mise en place de zones économiques spéciales offrant des conditions favorables aux entreprises, et des incitations fiscales visant à attirer les investisseurs étrangers. En Algérie, ces initiatives se traduisent par des allègements fiscaux sur les investissements stratégiques, une simplification des procédures administratives et un engagement résolu en faveur des partenariats internationaux.

Toutefois, si les perspectives sont prometteuses, des défis subsistent. Dans certains pays, les investisseurs doivent encore composer avec la bureaucratie, un manque de transparence, des réglementations fluctuantes et des difficultés d’accès aux devises étrangères. La corruption et les problèmes de protection de la propriété intellectuelle demeurent également des obstacles à surmonter.

Dans ce contexte, l’AFIC11 représente une opportunité majeure pour bâtir un cadre de coopération plus solide entre les nations africaines. En favorisant les synergies entre les acteurs économiques, en renforçant les réseaux commerciaux et en stimulant l’innovation, cet événement ambitionne de donner un nouvel élan à l’intégration économique du continent. Alger se prépare ainsi à accueillir non seulement un sommet d’affaires, mais un moment charnière pour l’avenir économique de l’Afrique.

Dans cet esprit, la remise des prix « Leaders du développement », lors de la clôture de l’AFIC11, viendra récompenser les entreprises et les personnalités ayant contribué de manière significative au progrès économique du continent. Le groupe Sonelgaz, qui recevra le « Prix du développement en Afrique », illustrera l’impact des initiatives algériennes sur l’avenir énergétique du continent.

Alors que le monde regarde vers l’Afrique avec un intérêt croissant, Alger s’affirme comme un hub incontournable pour les investisseurs et les décideurs économiques. L’AFIC11 et l’IATF-2025 marquent une étape décisive dans l’écriture d’un nouveau chapitre de l’économie africaine, où coopération, innovation et prospérité partagée seront les maîtres-mots.

Lire également :

Ramadan 2025 : Air Algérie offre un cadeau inattendu aux habitants d’Alger

Algériens de France, impôts 2025 : 0 euro à payer si…

Retraite : les pensions revalorisées en Algérie ?