Algérie : 70 accords signés pour 5 milliards de dollars 

Algérie : 70 accords signés pour 5 milliards de dollars 

L’Algérie vient une nouvelle fois de marquer son empreinte sur la scène économique internationale. Ce jeudi 22 mai, les réunions annuelles du Groupe de la Banque islamique de développement (BID) se sont achevées à Alger, après plusieurs jours d’échanges stratégiques entre représentants des pays membres, experts économiques et acteurs publics et privés. Un total impressionnant de plus de 70 accords y a été signé en Algérie, représentant une valeur globale estimée à 5 milliards de dollars américains. Ce chiffre illustre l’ampleur des engagements pris lors de cette session qui a réuni quelque 2 000 participants venus des 57 pays membres de l’institution.

Lors de la conférence de presse organisée au Centre international des conférences, le président du Groupe de la BID, Mohammed Sulaiman Al Jasser, a mis en avant l’importance historique de l’Algérie dans le parcours de la Banque. Il a rappelé que l’Algérie est le tout premier pays, hors État siège, à avoir accueilli les réunions annuelles de la BID à trois reprises. Ce fait rare souligne, selon ses propos, la confiance renouvelée de l’institution envers l’Algérie et sa capacité à organiser des événements d’une telle envergure. Il a également mis en lumière les efforts continus du pays pour renforcer sa place au sein de la coopération économique islamique et mondiale.

Parmi les annonces majeures, celle concernant la signature de plus de 70 accords pour un montant total de 5 milliards de dollars a particulièrement retenu l’attention. Ces engagements touchent une large palette de domaines stratégiques pour les pays membres, avec une présence forte du secteur privé algérien, mais aussi des initiatives bilatérales entre gouvernements.

La participation active de l’Algérie à cette dynamique a été remarquée par plusieurs observateurs. L’Algérie, en plus de figurer parmi les signataires de plusieurs de ces accords, a consolidé sa position en tant que plateforme de dialogue régional et international. La signature de ces 70 accords, pesant 5 milliards de dollars, renforce l’idée que l’Algérie aspire à devenir un carrefour stratégique pour les investissements multilatéraux, tout en valorisant ses propres ressources humaines et économiques. En rappelant que les accords totalisent 5 milliards de dollars, les intervenants ont souligné que l’Algérie pourrait tirer des retombées significatives tant sur le plan direct que dans le cadre des partenariats à long terme.

Au-delà de l’importance financière des accords, l’événement a permis à l’Algérie de démontrer son engagement à contribuer activement aux objectifs de développement durable fixés par la BID. Le pays a su utiliser cette tribune pour réaffirmer son rôle de moteur régional, capable de proposer des solutions concrètes aux défis économiques contemporains. L’affluence de délégations, la diversité des profils présents et la qualité des panels témoignent également de la crédibilité que l’Algérie a su bâtir au fil des ans sur la scène internationale.

Avec la conclusion de ces 70 accords, totalisant 5 milliards de dollars, la BID envoie un signal fort à ses membres : les partenariats peuvent prendre forme dans des environnements où la stabilité et l’ouverture sont garanties. L’Algérie, en accueillant ce sommet pour la troisième fois, confirme sa capacité à être un acteur fiable et engagé dans la construction d’un avenir économique partagé.

Ce succès résonne comme une promesse pour l’avenir, où l’Algérie pourra continuer à jouer un rôle clé au sein de l’économie islamique mondiale, en valorisant des projets concrets, durables et inclusifs, dans un monde en perpétuelle évolution.