En Algérie, le paysage hôtelier pourrait connaître de profonds bouleversements si certaines dérives persistent, notamment celles en lien avec le trafic de stupéfiants. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, a récemment mis en garde contre les conséquences juridiques qui pourraient s’abattre sur les hôtels impliqués dans de telles pratiques en Algérie.
En effet, un article relatif à la lutte contre les drogues en Algérie, mentionné dans le tout dernier projet de loi, précise clairement que la responsabilité peut être engagée non seulement pour les trafiquants, mais aussi pour les propriétaires ou gestionnaires d’hôtels qui auraient délibérément transformé leurs établissements en plaques tournantes de promotion ou de distribution de substances illicites. Cette disposition, réaffirmée par le ministre, souligne la volonté de l’Algérie de renforcer le contrôle et d’appliquer fermement la loi dans tous les secteurs touchés par le fléau de la drogue, y compris dans celui de l’hôtellerie.
Le ministre de la Justice a expliqué, lors d’une séance de réponses aux questions posées par les députés, que les hôtels en Algérie ne peuvent être tolérés comme lieux de propagation d’activités illicites. Il a aussi ajouté que la promotion de la consommation de drogue, quel qu’en soit le moyen, y compris à travers des paroles de chansons, constitue un acte répréhensible. La loi algérienne reste stricte et sans ambiguïté quant à la pénalité infligée à toute forme de promotion ou de facilité donnée à des comportements criminels. Ainsi, les hôtels en Algérie doivent veiller à leur conformité légale et à la transparence des activités qui y sont menées sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à la fermeture pure et simple de l’établissement.
En Algérie, la responsabilité des hôtels dans la lutte contre les stupéfiants devient donc un sujet crucial. Le ministre Lotfi Boudjemaa a insisté sur l’impératif de maintenir une vigilance constante, en particulier dans les hôtels qui pourraient être tentés d’accueillir des activités délictueuses à l’insu ou avec la complicité de leur direction. Cette déclaration forte s’inscrit dans une volonté plus large de faire respecter l’ordre public et de protéger les citoyens, y compris les voyageurs et touristes, des risques liés à la prolifération des drogues. Il devient donc urgent pour les hôtels en Algérie de renforcer leurs contrôles internes, d’instaurer une politique de tolérance zéro et de coopérer activement avec les autorités judiciaires.
La situation actuelle rappelle ainsi à quel point la réglementation en Algérie autour des hôtels est rigoureuse lorsqu’il s’agit de préserver la sûreté publique. Dans une Algérie confrontée à la montée des fléaux sociaux, chaque acteur – en particulier les hôtels – est appelé à jouer un rôle actif pour enrayer les risques liés aux stupéfiants, sous peine de voir leur activité compromise. La fermeture des hôtels reste donc un recours possible, clairement envisagé par les pouvoirs publics pour toute infraction grave constatée.
En complément, le ministre a lancé un appel clair à la prudence face aux rumeurs ou informations circulant sans vérification. Il a rappelé que seul le parquet est habilité à communiquer des informations officielles concernant les affaires judiciaires. En Algérie, cette méthode vise à protéger l’opinion publique des manipulations et à garantir la fiabilité des données communiquées. Les hôtels, comme les citoyens, doivent donc s’en remettre uniquement aux communiqués des autorités pour tout ce qui concerne la justice ou les enquêtes en cours.