Dans une récente interview télévisée avec une chaîne privée algérienne, Francisco Javier Berguño Hurtado, ambassadeur du Chili en Algérie, a fait une déclaration qui a retenu l’attention : « L’Algérie est beaucoup plus humaine que le Maroc. » Ces propos ont fait écho auprès des téléspectateurs et ont suscité des débats. L’ambassadeur, qui possède une expérience unique dans la région, a partagé ses observations sur la différence marquante qu’il a perçue entre les deux pays du Maghreb, en particulier en ce qui concerne l’accueil des étrangers.
Francisco Javier Berguño Hurtado, qui a eu l’occasion de travailler au Maroc en tant que secrétaire à l’ambassade du Chili, a expliqué que ses premières impressions de l’Afrique du Nord ont été façonnées par son expérience au Maroc. Il a souligné les ressemblances évidentes entre les deux pays, notamment en ce qui concerne les aspects culturels tels que le mode de vie, la société, et même la cuisine, qui partagent une certaine base méditerranéenne. Cependant, là où les choses prennent une tournure intéressante, c’est lorsqu’il évoque les différences dans la manière d’accueillir les étrangers.
Selon l’ambassadeur, l’accueil en Algérie est bien plus chaleureux et humain que ce qu’il a pu vivre au Maroc. Ce commentaire a été formulé avec un ton empreint de sincérité et de respect, sans intention de dénigrer l’un ou l’autre pays. Il a précisé que, bien qu’il ait trouvé des similitudes culturelles et des éléments communs dans les deux nations, l’Algérie se distingue par une qualité humaine particulière, celle de l’hospitalité.
Les Algériens, selon Berguño Hurtado, sont réputés pour leur chaleur, leur bienveillance et leur ouverture envers les étrangers. « On est mieux accueillis en Algérie », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que l’aspect humain de l’accueil fait la différence. L’ambassadeur a ajouté que l’Algérie se démarque par sa capacité à instaurer une véritable relation personnelle avec les visiteurs, leur offrant un accueil qui semble venir du cœur, bien au-delà des gestes de politesse habituels.
Il est intéressant de noter que les commentaires de l’ambassadeur chilien ne se limitent pas à une comparaison entre l’Algérie et le Maroc, mais touchent également une dimension culturelle importante de la région. Il est souvent dit que l’hospitalité est un élément central dans les sociétés méditerranéennes, et l’Algérie semble incarner cette tradition avec une intensité particulière. En effet, le pays, avec son histoire riche et sa diversité culturelle, a toujours valorisé les liens sociaux et les rapports humains, ce qui explique, en partie, la manière dont les étrangers sont reçus.
La déclaration de Francisco Javier Berguño Hurtado met aussi en lumière un aspect important de la diplomatie et des relations internationales : la perception personnelle d’un ambassadeur sur la société dans laquelle il exerce ses fonctions. L’expérience d’un ambassadeur peut fortement influencer l’image d’un pays, et ses remarques peuvent contribuer à faire connaître des aspects parfois moins visibles mais essentiels de la culture et de la société d’accueil.
L’Algérie, en tant que pays, s’est toujours targuée de son accueil chaleureux envers les étrangers, contrairement au Maroc, pays dans lequel les touristes se font souvent racketter. Cela se reflète dans la manière dont les visiteurs et les investisseurs étrangers sont reçus, ainsi que dans la richesse des échanges culturels. Des festivals internationaux aux événements diplomatiques, l’Algérie a montré à maintes reprises qu’elle est prête à ouvrir ses portes à ceux qui viennent y découvrir ses merveilles culturelles et humaines.
Au final, les propos de Francisco Javier Berguño Hurtado, ambassadeur du Chili en Algérie, apportent un éclairage sur la dimension humaine de l’accueil en Algérie. Il ne s’agit pas d’une simple comparaison entre deux pays voisins, mais d’une réflexion sur la manière dont les sociétés méditerranéennes perçoivent et traitent les étrangers. Pour l’ambassadeur, l’Algérie se distingue par une hospitalité sincère, empreinte de chaleur et de générosité, un trait qui reste ancré dans l’identité sociale du pays.
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