La Direction générale des Douanes en Algérie a récemment réagi à des informations publiées sur le site Ennahar Online les 6 et 7 mai 2025, concernant une affaire judiciaire impliquant des agents des douanes. Cette réaction fait suite à deux articles qui ont suscité de vives interrogations, notamment en raison du lien établi entre des événements séparés par un écart de plus de quatorze mois. La Direction générale des Douanes en Algérie considère que ce rapprochement manque de rigueur professionnelle et ne respecte pas les normes fondamentales de l’éthique journalistique, notamment en matière de vérification des faits et d’objectivité.
Dans l’article du 7 mai 2025, titré « Condamnation de 8 douaniers dans une affaire de corruption », certaines informations ont été jugées inexactes par la Direction générale des Douanes. Selon cette dernière, les chiffres avancés ne correspondent pas à la réalité judiciaire et risquent d’induire en erreur l’opinion publique. La Direction des Douanes d’Algérie, en s’appuyant sur des documents officiels, a précisé que seuls sept agents des douanes étaient concernés par cette affaire, et non huit comme mentionné dans le contenu publié par Ennahar Online. De plus, la décision finale rendue par la Cour d’Alger le 27 novembre 2024 stipule que six de ces agents ont été acquittés, tandis qu’un seul a été reconnu coupable.
Cette mise au point vise à corriger une perception erronée véhiculée par plusieurs plateformes médiatiques numériques, qui ont repris le même titre et le même contenu sans effectuer de vérifications indépendantes. Ce phénomène, amplifié par la viralité des contenus sur internet, a favorisé la diffusion d’une version déformée des faits, nuisant ainsi à la réputation des personnes concernées et à l’image de l’institution douanière en Algérie. La Direction générale des Douanes d’Algérie insiste sur l’importance de la précision dans le traitement de l’information, surtout lorsqu’il s’agit d’affaires judiciaires sensibles pouvant affecter la carrière de fonctionnaires et l’intégrité d’une administration publique.
En rappelant les faits tels qu’ils sont établis par la justice algérienne, la Direction des Douanes souhaite non seulement rétablir la vérité, mais aussi alerter les organes de presse sur leur responsabilité sociale. Elle appelle à un journalisme fondé sur des sources fiables, à une rigueur professionnelle dans le traitement des dossiers relatifs aux douanes, et à un respect strict des décisions judiciaires. Il est impératif, selon elle, que la mission d’informer ne se transforme pas en une entreprise de désinformation, dénaturant les faits et semant le doute au sein de l’opinion publique.
Lorsque des erreurs factuelles telles que celles relevées ici se répandent, c’est l’ensemble de la communication entre l’administration et les citoyens qui se retrouve affaibli. Les douanes, en tant qu’acteur essentiel du contrôle et de la sécurité économique de l’Algérie, rappellent leur engagement envers la transparence et la légalité.
Par souci de clarté, de vérité et de respect du public, la Direction générale des Douanes en Algérie espère que cette mise au point sera prise en compte pour éviter à l’avenir toute confusion ou interprétation erronée concernant le fonctionnement de l’administration des douanes et des affaires judiciaires associées.