Actualité automobile – Voitures Algérie – Une nouvelle polémique secoue l’Algérie, cette fois-ci liée au prix des véhicules de la marque Fiat. En effet, selon le média arabophone Ennahar, la Fiat 500, première voiture importée en Algérie, devrait être vendue, au cours de la semaine prochaine (à partir du dimanche 19 mars), aux alentours de 15.000 euros, soit 3.375.000 dinars au taux du marché informel des devises. Ce qui a suscité l’indignation des Algériens.
Les réseaux sociaux se sont enflammés, avec de nombreux internautes dénonçant ce prix jugé exorbitant. » Franchement, je m’attendais à nettement moins « , affirme un cadre algérien interrogé par DNAlgérie. » Si la Fiat 500 est vraiment cédée à ce prix, quels tarifs appliquera Fiat pour les autres modèles « , s’est interrogée une dame.
Il est important de noter que cette polémique n’est pas la première du genre en Algérie. Les prix des véhicules importés ont toujours été un sujet de controverse dans le pays, où les taxes douanières ont souvent conduit à des prix élevés pour les voitures neuves. Le gouvernement a récemment pris des mesures pour encourager l’importation de voitures neuves, dans le cadre de ses efforts pour stimuler l’économie du pays, mais elles ne semblent pas suffisantes pour les rendre accessibles aux Algériens.
Qu’en sera-t-il des voitures Fiat Made in Algeria ?
Notons que, la commercialisation des voitures de marque Fiat produites en Algérie » débutera officiellement le 1er décembre prochain « , affirme Mohamed Djebili, directeur des Industries sidérurgiques, mécaniques aéronautiques et navales au ministère de l’Industrie. Cette nouvelle met fin à plusieurs semaines de spéculations et de rumeurs autour de la date de lancement de la production de l’usine Fiat en Algérie et du début de la vente des voitures made in Algeria.
Lors de sa récente intervention sur les ondes de la chaine 3 de la radio nationale en date d’hier 7 mars, Mohamed Djebili a précisé également que l’usine Fiat à Oran » sera réceptionnée définitivement d’ici le 31 août de cette année « . En annonçant ces échéances, le responsable met la firme italienne devant le fait accompli. Cette dernière se doit donc de respecter ces deadlines, quelque soient les contraintes auxquelles elle va être confrontée.
Cette annonce était très attendue par les Algériens, qui espèrent que la production locale de véhicules permettra de stimuler l’économie du pays et de réduire les coûts d’importation des voitures étrangères. L’usine Fiat en Algérie devrait produire plusieurs modèles de voitures, ce qui offrira une plus grande diversité de choix aux consommateurs locaux.
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