La récente réunion ministérielle conjointe entre l’Union africaine et l’Union européenne, tenue à Bruxelles, a marqué un tournant décisif dans le long dossier sahraoui, mettant un terme aux ambitions du Maroc sur la scène diplomatique internationale. En effet, la participation de la République sahraouie à ce troisième rassemblement des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine (UA) et de l’Union européenne (UE) a été saluée par Mohamed Yeslem Beissat, ministre sahraoui des Affaires étrangères, comme une preuve irréfutable d’une réalité politique et diplomatique désormais établie et indéniable. Sa présence à Bruxelles, capitale de l’Union européenne, représente, selon lui, la meilleure réponse à la propagande marocaine qui s’est acharnée à contester cette réalité.
Le ministre sahraoui a souligné que cette présence officielle intervient en qualité de membre fondateur de l’Union africaine, renforçant ainsi la place active de la République sahraouie, que soutient en toute logique l’Algérie, dans ce partenariat renouvelé entre l’Union africaine et l’Union européenne. Cet élément est fondamental, car il rappelle que la République sahraouie n’est pas un simple acteur secondaire, mais une composante essentielle du dialogue politique entre les deux unions. Il a également dénoncé avec fermeté les mensonges et les tentatives répétées du Maroc, qui cherche par tous les moyens, depuis son retour à l’Union africaine en 2017, à écarter la République sahraouie de ces espaces de dialogue, en usant d’intimidations, de pressions diplomatiques, voire de corruption.
Les efforts du Maroc pour exclure la République sahraouie de cette réunion de l’Union africaine et de l’Union européenne n’ont donc pas porté leurs fruits. Au contraire, la troisième réunion ministérielle tenue dans la capitale européenne a confirmé l’échec total des manœuvres marocaines, enterrant ainsi définitivement les espoirs du royaume chérifien de voir la République sahraouie marginalisée dans les relations entre le continent africain et l’Union européenne. Cette réunion a également mis en lumière le soutien constant et renouvelé de l’Union européenne envers les principes fondamentaux du droit international, notamment le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Pour le Front Polisario, représenté notamment par Oubi Bouchraya Bachir, cette participation normale de la République sahraouie au sein de l’Union africaine, mais hautement symbolique dans ce contexte, est la preuve d’un engagement fort de la communauté internationale envers la décolonisation et la justice. Elle illustre aussi le rejet des pressions et manipulations exercées par le Maroc au niveau des institutions internationales, y compris au sein de l’Union européenne. La présence de la République sahraouie dans cette réunion ministérielle conjointe montre clairement que le Maroc, malgré ses tentatives, ne peut plus faire obstacle à la reconnaissance et au respect des droits du peuple sahraoui sur la scène diplomatique africaine et européenne.
De plus, les responsables sahraouis ont insisté sur le fait que la République sahraouie constitue aujourd’hui un facteur de stabilité et d’équilibre dans la région du Maghreb, un constat que l’Union européenne et l’Union africaine partagent dans leurs relations stratégiques. Cette position renforce l’importance du partenariat entre l’Union africaine et l’Union européenne, deux blocs majeurs qui, en dépit de leurs différences, s’accordent sur la nécessité de soutenir des solutions justes et durables à des conflits comme celui opposant la République sahraouie au Maroc.
Le vice-représentant permanent de la République sahraouie auprès de l’Union africaine, Ma El Aïnin Lekhal, a également souligné que la participation à cette réunion ministérielle est une nouvelle confirmation de la constance de la position africaine, qui rejette les tentatives marocaines d’exclusion par des arguments fallacieux. Cette constante, fondée sur les décisions claires de l’Union africaine et le respect par ses États membres des résolutions prises, démontre une fois de plus que l’Union européenne et l’Union africaine avancent ensemble pour promouvoir le respect du droit et de la décolonisation.
Ainsi, cette troisième réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine et de l’Union européenne, tenue sous les auspices de Bruxelles, marque un coup d’arrêt net aux aspirations du Maroc dans ce dossier. La participation pleine et entière de la République sahraouie confirme que le rêve du Royaume du Maroc d’effacer la présence sahraouie dans les institutions internationales est désormais révolu. L’Union européenne, en partenariat avec l’Union africaine, affiche une position claire et ferme qui fait de la République sahraouie un acteur incontournable dans le dialogue politique entre les deux continents. Ce message fort, envoyé depuis le cœur de l’Europe, est une indication claire que le temps des manœuvres et des campagnes de désinformation marocaines est terminé face à la réalité géopolitique et diplomatique qui s’impose.