L’Algérie produit un avion sans pilote : le Maroc a le SEUM et se déchaine !

Avion sans pilote Algérie

Lors de la récente foire d’Alger, l’Algérie a présenté un avion sans pilote fabriqué localement, un événement qui a attiré l’attention internationale. Ce modèle, conçu par un constructeur algérien, est destiné à des missions spécifiques telles que la détection des départs de feu. Un projet ambitieux qui a cependant provoqué une vague de moqueries et de critiques sur les réseaux sociaux, principalement en provenance du Maroc. Les commentaires acerbes ont rapidement envahi les plateformes, alimentés par la présentation de la vidéo de l’appareil, qui a accumulé pas moins de 500 000 vues en seulement 24 heures, grâce aux réactions des internautes marocains.

Les commentaires négatifs ont été nombreux et virulents. « On dirait une bétonnière », a déclaré un internaute marocain, comparant l’apparence de l’avion à un engin peu esthétique. Un autre a plaisanté en affirmant que « Boeing va se retrouver en faillite après ça », insinuant que l’appareil algérien serait une compétition sérieuse pour les géants de l’industrie aéronautique. D’autres ont continué sur le ton de l’humour en disant que l’avion ressemblait à « un jeu au manège qu’on retrouve à Auchan ». Ces réactions ont bien sûr déplu à une partie des internautes algériens qui ont défendu leur projet, soulignant son potentiel et son utilité.

L’avion sans pilote en question, bien qu’ayant suscité des moqueries, a été conçu pour une cause importante : la détection des départs de feu en Algérie. Un appareil conçu pour patrouiller des zones sensibles, notamment celles exposées à des risques d’incendies. Ce type d’outil serait donc crucial pour la prévention des catastrophes naturelles, particulièrement dans un pays comme l’Algérie, qui fait face à des incendies de forêt chaque année. L’utilité de cet avion sans pilote dépasse largement les moqueries sur son apparence. En effet, la capacité de cet appareil à détecter des foyers d’incendie à un stade précoce pourrait sauver des vies et limiter des dégâts considérables sur les écosystèmes et les infrastructures.

Les critiques en ligne, particulièrement en provenance du Maroc, ne sont pas une surprise étant donné les rivalités politiques et économiques qui existent entre les deux pays voisins. Les tensions entre l’Algérie et le Maroc, qu’elles soient liées à des différends diplomatiques ou économiques, se reflètent parfois dans les échanges sur les réseaux sociaux, où les moqueries et les provocations sont monnaie courante. Toutefois, ces échanges ne sont pas seulement un terrain pour les plaisanteries mais aussi pour les confrontations sur des sujets de fierté nationale, notamment en ce qui concerne les projets industriels et technologiques.

Les réseaux sociaux ont, une fois de plus, démontré leur pouvoir de diffusion rapide d’informations, qu’elles soient positives ou négatives. En l’occurrence, la vidéo de l’avion sans pilote, bien que moquée, a atteint une audience impressionnante, ce qui pourrait paradoxalement contribuer à une forme de notoriété pour le projet. Si le but de l’humour marocain était de rabaisser l’appareil, il est possible que ce genre de publicité attire également des regards intéressés, tant de la part de professionnels de l’industrie que de simples curieux.

L’Algérie, qui cherche à diversifier ses productions locales et à avancer dans des secteurs technologiques de plus en plus stratégiques, voit ce projet d’avion sans pilote comme un pas de plus vers son autonomie industrielle. Si l’avion sans pilote fait son chemin et prouve son efficacité, il pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont le pays perçoit ses capacités en matière de recherche et développement.

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