L’Algérie vient d’inscrire une nouvelle page significative dans les annales de la diplomatie internationale, en signant un véritable coup de maître à Genève, où elle a porté haut la voix de la Palestine. Jeudi 22 mai 2025, à Genève, lors de la 78e session de l’Assemblée mondiale de la santé, un projet de résolution présenté par l’Algérie, aux côtés de plusieurs pays alliés, a été adopté à une écrasante majorité. Cette résolution historique vise à inclure l’État de Palestine dans le cadre du Règlement sanitaire international (RSI), renforçant ainsi sa place au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
À Genève, la diplomatie algérienne s’est montrée déterminée et stratégique. L’Algérie, en collaboration avec l’Afrique du Sud, la Chine, l’Arabie saoudite et de nombreux autres États membres, a uni ses efforts pour faire entendre une revendication fondée sur la légitimité du statut de la Palestine tel que reconnu par les Nations Unies. Cette action s’inscrit dans une continuité logique des engagements de l’Algérie en faveur des causes justes, avec un engagement renouvelé à Genève pour défendre la participation équitable de tous les peuples dans les instances sanitaires internationales.
Le vote s’est déroulé dans une atmosphère tendue, marquée par des tentatives de blocage de certaines délégations. L’entité sioniste a cherché à empêcher l’adoption de la résolution, avançant des arguments relatifs à la non-reconnaissance de la Palestine comme État souverain. Cependant, l’Assemblée a opté pour la démocratie en procédant à un vote clair : sur les 144 membres ayant pris part au scrutin, 112 ont voté en faveur du texte, y compris l’Algérie, représentée par le professeur Kamel Sanhadji, président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS). Ce score souligne l’impact de la diplomatie collective et de la solidarité internationale en matière de santé publique.
Ce succès diplomatique de l’Algérie à Genève s’accompagne d’une autre avancée importante, issue de la même session. Une précédente résolution, présentée par le groupe arabe et soutenue vigoureusement par l’Algérie, a été également approuvée. Celle-ci appelle à la levée du blocus imposé à la Palestine, à la suppression des obstacles entravant la livraison de médicaments et de matériel médical, ainsi qu’à la garantie de la libre circulation des patients. Le texte insiste également sur le renforcement du système de santé palestinien, un point crucial alors que la région reste fortement touchée par les crises humanitaires.
En adoptant ce projet de résolution, Genève devient le théâtre d’une avancée politique et humanitaire d’envergure. L’Algérie, au cœur de cette dynamique, a démontré une fois de plus sa capacité à fédérer des positions autour d’un principe de justice et d’équité. La voix de l’Algérie, portée à Genève avec fermeté et lucidité, a contribué à replacer la question palestinienne dans les priorités de l’OMS et du système sanitaire global.
Ce n’est pas la première fois que l’Algérie joue un rôle central dans les grandes tribunes internationales. Mais à Genève, ce 22 mai 2025, l’acte posé va bien au-delà d’un simple vote : il représente un engagement profond en faveur de l’équité dans l’accès aux soins, de la dignité humaine et du respect des droits fondamentaux des peuples. Dans un contexte mondial où la santé devient un enjeu géopolitique majeur, l’Algérie a prouvé, à Genève, qu’elle est capable d’agir avec une efficacité stratégique, tout en restant fidèle à ses principes fondateurs.