Faits divers Algérie : un voleur de caisses de Zakat dans une mosquée humilié

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Immigration – Algérie Visas et Voyages La police de Mostaganem a appréhendé un homme de 55 ans, accusé d’être le voleur de la caisse de la zakat dans une mosquée locale. L’individu, originaire de Mascara, a été publiquement dénoncé par l’imam de la mosquée ainsi que d’autres témoins. Cette arrestation intervient après que le voleur présumé ait été identifié grâce aux enregistrements des caméras de surveillance.

Selon les informations d’Ennahar, média arabophone, le suspect, récidiviste dans ce type de délit, est impliqué dans plusieurs affaires de vol similaires. Son modus operandi consiste à profiter des heures de prière pour forcer la caisse de la zakat à l’aide d’un tournevis. Ces actes criminels sont non seulement considérés comme des infractions graves mais soulèvent également des préoccupations quant à la sécurité des fonds destinés aux démunis et aux nécessiteux.

Le vol de la caisse de zakat, une forme d’aumône obligatoire dans l’islam, est particulièrement répréhensible en Algérie. Les autorités doivent prendre des mesures fermes pour garantir la protection de ces fonds essentiels. Les actes criminels de ce genre doivent être sévèrement punis afin de dissuader tout individu tenté de commettre des vols similaires.

En Algérie, le code pénal prévoit des sanctions sévères pour les vols, surtout lorsqu’ils sont commis dans des circonstances particulières. Selon l’article 353 du code pénal, les individus coupables de vol avec deux circonstances aggravantes ou plus peuvent être condamnés à la réclusion à temps de dix à vingt ans et à une amende d’un million à deux millions de dinars algériens. Les circonstances aggravantes incluent le vol commis avec violence, la nuit, en réunion, avec effraction, à l’aide de véhicules motorisés, ou par des personnes ayant un lien particulier avec la victime.

Pour les vols commis avec une seule circonstance aggravante, l’article 354 prévoit des peines d’emprisonnement de cinq à dix ans et des amendes de cinq cent mille à un million de dinars algériens. Ces dispositions visent à dissuader les actes criminels et à assurer la sécurité des biens, y compris les fonds destinés à des causes charitables comme la zakat. La société algérienne appelle à une application stricte de ces lois pour maintenir l’ordre et la justice.

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