En Algérie, la lutte contre le crime organisé vient de marquer un point important grâce à une opération minutieusement préparée par la BRI. Cette brigade de recherche et d’intervention, structure d’élite de la police judiciaire, a mené cette semaine à Djelfa une intervention qui a permis de démanteler un réseau criminel actif dans le trafic de drogues dures et de substances psychotropes.
C’est au terme d’un travail de terrain soutenu que la BRI a neutralisé trois individus, tous connus des services de sécurité en Algérie, âgés pour deux d’entre eux d’une vingtaine d’années et pour le troisième d’une trentaine d’années. Les suspects étaient surveillés depuis plusieurs jours dans le cadre d’une enquête judiciaire menée sous l’autorité du parquet local, qui avait autorisé une série de filatures et d’investigations discrètes. Le groupe opérait dans le secteur de Djelfa, et utilisait une voiture de tourisme pour écouler leurs marchandises illicites dans différents quartiers de la ville.
Cette opération menée par la BRI en Algérie entre dans le cadre du plan de sécurisation global mis en place par le service de la police judiciaire pour freiner l’expansion des réseaux de trafic de stupéfiants. Il s’agit d’un coup de filet qui s’inscrit dans une stratégie nationale de répression des infractions relatives à la détention, à la vente et à la distribution de produits interdits. Grâce à une coordination précise et à une stratégie de traque bien pensée, les agents de la BRI ont réussi à intercepter les trois individus au moment opportun. Lors de la perquisition opérée à la suite de leur interpellation, plusieurs éléments probants ont été saisis, confirmant la gravité de l’affaire. Au total, les forces de la BRI ont mis la main sur 720 capsules de psychotropes de type Prégabaline 300 mg, un produit très prisé sur le marché parallèle pour ses effets puissants. En plus de ces substances, les policiers ont découvert 12 grammes de cocaïne, une drogue dure dont la circulation en Algérie est strictement interdite.
Les découvertes ne se sont pas arrêtées là. Une arme à feu de cinquième catégorie a également été récupérée, soulevant de sérieuses questions sur les intentions potentielles du groupe. L’arme saisie pourrait avoir été utilisée dans d’autres actes criminels, une piste actuellement étudiée par les enquêteurs. La voiture utilisée pour le transport des produits illicites a également été immobilisée. Enfin, une somme d’argent liquide de 37 700 dinars algériens, soupçonnée d’être le fruit direct du trafic de stupéfiants, a été récupérée et placée sous scellés. Cette opération prouve une fois de plus que la BRI, en Algérie, reste un acteur déterminant dans la lutte contre les réseaux criminels, en particulier ceux liés à la drogue.
Les trois individus arrêtés ont été conduits dans les locaux de la BRI pour les besoins de l’enquête. Après la finalisation de toutes les procédures judiciaires prévues dans ce type de dossier, les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Djelfa. Des chefs d’accusation graves sont retenus contre eux, allant de la détention illégale de stupéfiants à l’association de malfaiteurs en passant par la possession illégale d’une arme à feu. L’enquête pourrait connaître de nouveaux rebondissements dans les jours à venir, les policiers n’écartant pas l’implication d’autres personnes dans ce réseau démantelé.
Ce type d’intervention de la BRI renforce l’image d’une Algérie résolue à combattre les crimes liés à la drogue et à sécuriser ses territoires urbains et périurbains. À Djelfa comme ailleurs, la vigilance reste de mise, et les résultats de cette action ciblée montrent que la BRI est pleinement engagée dans cette mission, avec efficacité et détermination. En quelques jours seulement, la BRI a ainsi montré que son engagement sur le terrain en Algérie pouvait produire des résultats tangibles et renforcer la sécurité des citoyens.