La dynamique d’amélioration du système de santé en Algérie se renforce avec l’annonce faite par le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, au sujet des hôpitaux lors de sa visite officielle dans la wilaya de Aïn Defla. Au cœur de cette visite, l’inauguration d’un établissement hospitalier majeur, l’un des plus vastes projets sanitaires de la région, portant le nom du défunt moudjahid Majen Benmira. Cet hôpital, qui s’étale sur plus de 7 hectares, offre une capacité d’accueil de 240 lits et a été conçu pour répondre aux standards internationaux, conformément aux directives émanant de la présidence de la République, sous l’impulsion d’Abdelmadjid Tebboune. L’objectif affiché est clair : faire de la wilaya de Aïn Defla un véritable pôle de santé, capable de fournir des soins complets et spécialisés aux citoyens de la région et au-delà.
Doté de 21 services médicaux et chirurgicaux, ce nouvel hôpital se distingue notamment par la présence de 11 salles d’opération modernes et d’un éventail large de spécialités. On y retrouve des services de chirurgie générale, pédiatrique, orthopédique, neurochirurgicale, ORL, ophtalmologique, cardiovasculaire, ainsi que des unités dédiées à la chirurgie des reins et des voies urinaires, à la gastroentérologie, à l’anesthésie-réanimation, à la médecine légale, au droit médical, à la rééducation et à la médecine physique. Ce spectre de soins permet d’assurer une couverture médicale quasi complète et d’orienter le nouvel hôpital vers un rôle central dans la gestion des besoins sanitaires de la population locale.
Parallèlement, des services médicaux spécialisés sont également inclus dans la structure, tels que la pédiatrie, la médecine interne, la cardiologie, la néphrologie et l’oncologie. Une pharmacie centrale vient compléter le tout, garantissant la disponibilité constante des traitements et produits pharmaceutiques indispensables. Le ministre de la Santé a précisé que cet établissement contribuera fortement à désengorger les autres structures hospitalières, tout en assurant des services de qualité et une proximité accrue pour les résidents. Il a également annoncé que l’hôpital serait jumelé avec le Centre Hospitalo-Universitaire de Blida, une initiative destinée à renforcer les compétences médicales sur place et à encourager l’échange d’expertise.
Hôpitaux en Algérie : l’annonce forte du ministre de la santé
Au-delà de cet événement symbolique et structurant pour la région de Aïn Defla, Abdelhak Saïhi a confirmé que ce projet n’est que le début d’une vague de nouvelles inaugurations à travers le pays. En effet, pas moins de 12 hôpitaux supplémentaires seront ouverts d’ici le second semestre, marquant ainsi une avancée significative dans la stratégie de modernisation des infrastructures de santé en Algérie. Ce programme de mise en service d’hôpitaux s’inscrit dans une vision globale de rééquilibrage territorial et d’élargissement de la couverture médicale nationale.
Dans le cadre de cette même visite, le ministre a également assisté à l’inauguration de deux établissements de santé privés. Le premier, situé dans la commune de Khemis Miliana, est une clinique spécialisée dans les maladies et la chirurgie oculaires. Selon le ministre, cette clinique permettra aux patients de bénéficier de soins adaptés sans avoir à se rendre dans d’autres wilayas, ce qui représente un gain en confort et en accessibilité. Le second établissement, la clinique privée Tamoulga Al Shifa, se trouve à El Attaf et propose une offre de services médicaux diversifiée.
Ces projets illustrent également l’orientation stratégique du ministère de la Santé, qui vise à encourager l’investissement privé dans le secteur médical et à développer des synergies entre les acteurs publics et privés. En favorisant ce type de partenariat, les autorités ambitionnent de consolider l’offre de soins sur l’ensemble du territoire national et de renforcer la résilience du système de santé face aux défis actuels et futurs. Le cap est ainsi mis sur l’extension des capacités hospitalières, l’amélioration des prestations, et la mise en réseau intelligente des structures existantes, dans le but d’offrir à chaque citoyen un accès équitable et efficace à des soins de qualité.