Les fumeurs algériens vivant en France vont devoir faire face à une double peine à partir du 1er juin 2025. En effet, deux nouvelles mesures viennent assombrir leur quotidien déjà marqué par une pression constante sur le tabac : une nouvelle hausse des prix en France et un renforcement des contrôles douaniers ciblant les vols en provenance d’Algérie. Pour de nombreux Algériens, fumeurs, vivant en France, c’est un coup dur qui vient s’ajouter à une série de restrictions déjà existantes.
La première mauvaise nouvelle pour les Algériens, fumeurs, installés en France concerne directement leur portefeuille. À compter du 1er juin, une nouvelle augmentation des prix du tabac entre en vigueur. Il s’agit de la troisième hausse depuis le début de l’année. Certaines marques très prisées, notamment les Marlboro Red Collection, Gold Collection et Fresh, voient leur prix passer de 10,40 € à 10,95 € pour un paquet de 20 cigarettes. Les cigarettes Philip Morris Kings Collection et Collection SSL suivent la même trajectoire tarifaire. Le tabac à tuber n’est pas épargné non plus, avec le paquet de 30 grammes de Gauloises qui passe à 18,40 € contre 17,90 € auparavant. Même si toutes les références ne sont pas concernées, l’impact se fait déjà ressentir pour les Algériens, fumeurs habitués à ces marques, vivant en France et qui doivent désormais revoir leur budget.
Ce n’est pourtant pas la première alerte tarifaire de l’année. En janvier 2025, les hausses avaient déjà fait grimper les prix de certaines marques populaires comme Lucky Strike, Camel ou encore Rothmans. Marlboro, Peter Stuyvesant et Vogue avaient même franchi le seuil symbolique des 13 € par paquet. En février 2025, une seconde vague d’augmentation est venue alourdir la facture : Dunhill Rouge a atteint 13,50 €, les Gauloises Blondes Bleu 12,50 €, et les Bastos Rouge 11,20 €. Cette tendance continue illustre la volonté du gouvernement français d’accentuer la lutte contre le tabagisme par des mesures fiscales, tout en tenant compte de l’inflation.
Mais pour les Algériens, fumeurs, qui voyagent régulièrement entre la France et l’Algérie, une seconde mauvaise nouvelle vient amplifier les difficultés. Les douanes françaises renforcent depuis quelques semaines leurs contrôles sur les passagers arrivant de l’Algérie. Ces contrôles ciblent en particulier les quantités de tabac transportées dans les bagages. Il devient de plus en plus risqué pour les Algériens, fumeurs en France, de ramener du tabac acheté moins cher en Algérie. Jusqu’à récemment, beaucoup profitaient de ces allers-retours pour faire le plein à moindre coût, mais la vigilance accrue des agents douaniers rend cette pratique incertaine, voire dangereuse, car elle expose à de fortes amendes, voire à des confiscations.
Les autorités françaises, conscientes des écarts de prix importants avec l’Algérie, estiment que ces importations individuelles alimentent indirectement un marché parallèle qui nuit aux objectifs de santé publique. Le plan anti-tabac du gouvernement prévoyait déjà un durcissement progressif des règles, et cette surveillance renforcée des vols en provenance de l’Algérie s’inscrit pleinement dans cette logique. Pour les Algériens, fumeurs, résidant en France et habitués à contourner les hausses locales en important du tabac depuis leur pays d’origine, la marge de manœuvre se réduit considérablement.
En combinant l’augmentation des prix et le contrôle renforcé des entrées depuis l’Algérie, la situation devient particulièrement tendue pour les Algériens, fumeurs, établis en France. D’un côté, leur budget tabac explose ; de l’autre, les alternatives d’approvisionnement plus économiques deviennent risquées, voire impossibles. Cette double pression pourrait inciter certains à revoir leurs habitudes, voire à entamer un sevrage qu’ils avaient jusque-là reporté. Si tel est l’objectif recherché par les autorités, l’impact immédiat, lui, se fera surtout sentir dans les portefeuilles des consommateurs, notamment parmi la communauté algérienne, très nombreuse en France, et particulièrement concernée par ces nouvelles mesures.
Ainsi, ces deux mauvaises nouvelles tombent comme un couperet sur les Algériens, fumeurs, de France, qui devront désormais faire face à un choix difficile entre dépenses accrues et changement radical de mode de vie.