Algériens de France : une case à cocher vous évite un contrôle fiscal

Algériens fraude France

C’est une petite case que bien des contribuables ignorent, mais qui pourrait leur éviter bien des sueurs froides. Pour les Algériens vivant en France, souvent confrontés à une fiscalité perçue comme complexe ou floue, cette astuce prend tout son sens. Chaque année, près d’un million de contrôles fiscaux sont déclenchés par l’administration française, et contrairement aux idées reçues, ils ne visent pas exclusivement les fraudeurs notoires. Parfois, une simple erreur, un oubli ou une mauvaise interprétation des montants déclarés suffit à attirer l’attention du fisc. Dans ce contexte, une experte-comptable, Célia Pétrissans, connue pour ses vidéos pédagogiques sur TikTok, a récemment livré un conseil pratique, pour éviter un contrôle fiscal, et qui pourrait bien changer la donne pour de nombreux expatriés algériens en France.

Son message est simple mais redoutablement efficace : cocher la « mention expresse » dans sa déclaration de revenus peut littéralement vous sauver la mise. Il ne s’agit pas d’un tour de passe-passe fiscal, mais d’un droit méconnu permettant d’expliquer une modification que vous apportez à votre déclaration. Car si l’administration fiscale préremplit le document avec des informations transmises par des organismes tiers — banques, caisses de retraite, assurances, etc. — ces données peuvent s’avérer incomplètes ou même erronées. Le moindre ajustement — qu’il s’agisse d’un don, d’un rachat de trimestre pour la retraite, ou encore de revenus fonciers — peut suffire à éveiller les soupçons du fisc. Dans ce cas, la case à cocher joue un rôle de pare-feu.

Contrôle fiscal pour les Algériens de France : que signifie la « mention expresse » ?

La « mention expresse » permet au contribuable d’indiquer clairement et en toute transparence la raison pour laquelle il modifie un chiffre prérempli. Cela peut paraître anodin, mais en cas de vérification, cette simple démarche fait toute la différence. Selon Célia Pétrissans, non seulement elle réduit le risque d’un contrôle approfondi, mais elle protège également contre les pénalités de mauvaise foi. Ces pénalités, dans certains cas, peuvent s’élever jusqu’à 80 % du montant redressé. Pour les contribuables d’origine algérienne, parfois peu familiers avec les subtilités du système fiscal français, cette option peut représenter une forme de protection précieuse.

Il faut également rappeler que la loi fiscale française reconnaît le droit à l’erreur. Autrement dit, un contribuable qui se trompe de bonne foi ne doit pas nécessairement être sanctionné, à condition qu’il ait fait preuve de transparence. C’est précisément ce que permet la mention expresse. En signalant dès la déclaration que vous avez un doute ou que vous apportez une correction, vous indiquez à l’administration que vous ne cherchez pas à dissimuler une information. Cela crée une forme de dialogue anticipé avec le fisc, et dans bien des cas, cela suffit à désamorcer une procédure de redressement.

Ce conseil concerne particulièrement les Algériens de France, dont certains ont des revenus ou des patrimoines transfrontaliers, ou encore des régularisations de cotisations sociales ou de trimestres pour la retraite. Autant de sujets qui peuvent générer des ajustements sur la déclaration, et donc accroître les risques de contrôle s’ils ne sont pas dûment justifiés. La case « mention expresse » devient alors un outil à ne pas négliger. Il ne s’agit pas d’une stratégie d’optimisation fiscale complexe, mais simplement d’un réflexe administratif qui peut éviter bien des complications.

Au final, dans un environnement où les contrôles fiscaux sont de plus en plus ciblés et technologiques, la transparence reste le meilleur allié du contribuable. Célia Pétrissans résume bien la situation : « Le contribuable a le droit de se tromper, mais il doit le dire ». Un message clair, utile, et d’autant plus pertinent à l’approche des périodes de déclaration. Pour les Algériens de France, cocher cette case pourrait ne pas être qu’un simple clic : c’est un geste qui peut éviter des mois de stress et des milliers d’euros de pénalités.

Lire également : 

Voyage en Algérie : une passagère « spéciale » entraine dans sa chute un responsable

France : des Algériens menacés avec la nouvelle amende de 150 euros

Impot Gouv, déclaration impot 2025 : voici toutes les nouveautés