Pour les Algériens qui envisagent une régularisation en Espagne, l’obtention d’un casier judiciaire algérien est une étape incontournable. La procédure a récemment été clarifiée et modifiée pour simplifier le processus, mais elle reste précise et demande de respecter chaque étape. Les Algériens concernés par une régularisation en Espagne doivent comprendre que la démarche ne se limite pas à un simple formulaire : elle implique des interactions entre l’Espagne et l’Algérie, avec plusieurs acteurs impliqués, notamment un notaire, un proche sur le territoire algérien, la cour de justice de la wilaya et le ministère des Affaires étrangères.
Le processus commence en Espagne. L’Algérien qui souhaite avancer dans sa régularisation en Espagne doit d’abord se rendre auprès d’un notaire dans sa ville de résidence espagnole. Ce notaire est chargé de rédiger une procuration autorisant un proche en Algérie à réaliser toutes les démarches nécessaires pour obtenir le casier judiciaire. Cette procuration, payée entre 70 et 80 euros, constitue la première pierre de la régularisation pour les Algériens en Espagne. Il est essentiel que cette étape soit effectuée correctement, car une erreur pourrait retarder l’ensemble du processus de régularisation en Espagne.
Une fois la procuration établie et signée, l’Algérien doit envoyer l’original du document à son proche en Algérie. Ce proche, désigné pour agir au nom de l’Algérien, se rend ensuite à la cour de justice de la wilaya de naissance de la personne concernée, et non au tribunal, afin de demander le casier judiciaire destiné à l’étranger. Cette précision est cruciale pour les Algériens qui cherchent à sécuriser leur régularisation en Espagne, car la demande auprès du tribunal ne permet pas d’obtenir un casier utilisable à l’étranger.
Après l’obtention du casier judiciaire algérien, le proche doit se présenter au ministère des Affaires étrangères pour la légalisation du document. La régularisation des Algériens en Espagne impose que le casier soit officiellement reconnu par les autorités algériennes avant toute utilisation internationale. Ensuite, le document doit être légalisé au consulat d’Espagne dont dépend la ville du demandeur. Cette étape garantit que le casier algérien pourra être accepté par les administrations espagnoles dans le cadre de la régularisation des Algériens en Espagne.
Une fois toutes ces étapes accomplies, le proche peut envoyer le casier judiciaire au bénéficiaire en Espagne. À réception, l’Algérien devra faire traduire le casier en espagnol par un traducteur officiel en Espagne. Cette traduction est indispensable, car elle permet aux autorités espagnoles d’inclure le document dans le dossier de régularisation de manière valide et reconnue. Sans cette traduction, la régularisation des Algériens en Espagne pourrait être compromise, même si toutes les autres étapes ont été suivies correctement.
La procédure montre clairement que la régularisation des Algériens en Espagne ne se limite pas à une démarche administrative locale. Elle implique une coordination transfrontalière entre l’Espagne et l’Algérie, en passant par un notaire, la cour de justice, le ministère des Affaires étrangères et le consulat espagnol. Chaque étape, de la procuration au consulat, est indispensable pour garantir que le casier judiciaire algérien soit reconnu en Espagne. Les Algériens doivent donc planifier leur démarche avec soin, respecter les délais et suivre scrupuleusement les instructions pour éviter tout retard dans leur régularisation en Espagne.