Algériens, visa France : Capago annonce une nouvelle mesure déconcertante

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Capago, centre chargé de la réception des dossiers de visa pour la France, a récemment provoqué la surprise chez de nombreux étudiants Algériens, en annonçant une nouvelle modalité de prise de rendez-vous qui concerne spécifiquement les régions d’Oran, Constantine et Annaba.

Contrairement aux attentes de plusieurs demandeurs de visa Algériens, qui pensaient bénéficier d’un système automatisé similaire à celui mis en place pour Alger, Capago a communiqué que la procédure serait différente pour trois wilayas. Dans son communiqué mis en ligne ce lundi 12 mai 2025, Capago a précisé que les étudiants algériens désirant obtenir un visa pour la France, et résidant à Oran, Constantine ou Annaba, devront désormais effectuer eux-mêmes la démarche de prise de rendez-vous pour le dépôt de leurs dossiers. Cette décision a créé une onde de choc dans les milieux étudiants, notamment ceux qui s’étaient préparés en suivant le modèle d’Alger, où les rendez-vous sont automatiquement attribués par Capago après la validation du dossier par Campus France.

La procédure, telle que détaillée dans le communiqué, repose sur deux étapes clés : d’abord, une fois leur dossier validé par Campus France, les étudiants Algériens doivent formuler une demande de visa pour la France via le portail en ligne officiel (https://france-visas.gouv.fr/demande-en-ligne). Ensuite, ils doivent se rendre sur le site de Capago (https://fr-dz.capago.eu) afin de réserver leur créneau de dépôt. Capago insiste sur le fait que cette obligation de prise de rendez-vous est spécifique aux centres d’Oran, Constantine et Annaba, créant ainsi une distinction nette avec la procédure en vigueur pour les candidats rattachés au centre d’Alger.

Cette annonce de Capago concernant le visa pour la France a été perçue comme inattendue par de nombreux étudiants Algériens, notamment en raison de la communication antérieure du prestataire. En effet, Capago avait précédemment dévoilé un changement favorable pour les étudiants rattachés à Alger : ces derniers n’ont plus à s’inquiéter de la prise de rendez-vous, puisque celui-ci est désormais automatiquement attribué. Le système en place pour Alger fonctionne de manière automatisée, avec l’envoi d’un e-mail directement par Capago à l’adresse indiquée dans le dossier Campus France, précisant la date et l’heure du rendez-vous. Ce message est censé parvenir dans les jours qui suivent la validation du dossier. Néanmoins, Capago souligne que ces rendez-vous ne sont pas modifiables, ce qui nécessite une grande vigilance de la part des étudiants.

En revanche, pour les étudiants algériens des régions d’Oran, Constantine et Annaba souhaitant un visa pour la France, la responsabilité de réserver un rendez-vous repose sur leurs épaules. Capago a fixé la date du 18 mai 2025 pour le début de la campagne de prise de rendez-vous au centre d’Oran, et une ouverture similaire est attendue prochainement pour les deux autres villes. Cette distinction dans le traitement des demandes a suscité des interrogations chez de nombreux candidats, qui espéraient un alignement des procédures à l’échelle nationale. Mais Capago justifie cette segmentation par des impératifs organisationnels spécifiques à chaque centre, en lien avec le volume de demandes, les capacités de traitement, et les exigences des autorités consulaires françaises en Algérie.

Pour les Algériens en quête d’un visa étudiant vers la France, l’année 2025 démarre donc avec une réalité différente selon leur région de résidence. Tandis que certains bénéficient d’une procédure simplifiée via Capago à Alger, d’autres doivent désormais faire preuve d’anticipation pour ne pas rater les délais. Cette variation régionale dans la politique de Capago concernant les visas pour la France ajoute une couche de complexité dans le parcours administratif déjà exigeant des étudiants Algériens. Toutefois, il reste essentiel pour ces candidats de rester informés en temps réel via les plateformes officielles de Capago, afin d’éviter toute mauvaise surprise susceptible de compromettre leurs projets d’études.