L’allocation touristique de 750 euros est aujourd’hui au centre d’un vif débat médiatique, notamment suite à des accusations portées par TSA contre notre rédaction. TSA, pour des raisons que nous nous abstiendrons d’interpréter, nous reproche d’avoir diffusé de prétendues fake news au sujet de cette allocation touristique de 750 euros. Cette accusation infondée, répétée à plusieurs reprises dans leurs contenus, soulève une question fondamentale sur la liberté de la presse et le respect de la déontologie journalistique.
Accuser systématiquement ses confrères de fake news sans lire avec rigueur et honnêteté intellectuelle les articles en question, revient non seulement à travestir les faits, mais aussi à faire preuve d’un manque évident d’éthique professionnelle. L’allocation touristique de 750 euros n’a jamais été présentée par notre rédaction comme une information confirmée de manière officielle par la Banque d’Algérie. Nous avons précisé, noir sur blanc, dans l’article concerné, que l’information nous a été confiée par un responsable au sein de la Banque d’Algérie. Ce dernier, en off, a indiqué à DNAlgérie que l’allocation touristique de 750 euros serait suspendue jusqu’à nouvel ordre. Par précaution et par professionnalisme, et malgré cette source crédible, nous avons utilisé le conditionnel dans tout le traitement rédactionnel.
La formulation exacte, telle qu’écrite dans l’article, est la suivante : « Un responsable au sein de la Banque d’Algérie a confié à DNAlgérie que cette mesure phare, présentée comme une avancée notable dans le droit au voyage pour les citoyens algériens, serait suspendue jusqu’à nouvel ordre. » L’usage du conditionnel n’est pas anodin. Il exprime clairement que l’information rapportée, bien qu’issue d’une source interne à l’institution, n’a pas encore fait l’objet d’un communiqué public ou d’une publication officielle de la Banque d’Algérie. C’est la raison pour laquelle le nom dudit responsable n’a pas été mentionné. Nous n’avons jamais, à aucun moment, affirmé de manière péremptoire que l’allocation touristique de 750 euros était suspendue de façon définitive, comme avancé par TSA, qui veut nous décrédibiliser. Accuser notre rédaction de fake news, dans ce contexte, est non seulement erroné, mais constitue aussi une tentative de discrédit manifeste.
Il convient de rappeler que l’allocation touristique de 750 euros constitue un sujet sensible pour des millions d’Algériens. Le traitement de cette information exige donc rigueur, nuance et transparence. L’allocation touristique de 750 euros a été perçue par une grande partie de la population comme un souffle nouveau, une promesse de respiration financière pour les voyageurs algériens. Si un flou entoure aujourd’hui son application, la mission des médias n’est pas de travestir la vérité mais bien de rapporter les faits, même lorsqu’ils sont flous, en y appliquant les précautions d’usage. Ce que nous avons fait. L’allocation touristique de 750 euros a été abordée dans notre article avec toute la prudence requise. Accuser de fake news une rédaction qui a utilisé le conditionnel, qui a précisé la source et qui n’a jamais titré de manière sensationnaliste, relève d’une démarche peu scrupuleuse.
Concernant maintenant la deuxième accusation, tout aussi infondée, autour de l’article intitulé : Maison en Algérie : 4400 euros d’aide pour les Algériens de France ?, TSA affirme que nous aurions induit nos lecteurs en erreur en annonçant que cette aide est déjà en vigueur. Il suffit pourtant de lire attentivement notre article pour comprendre qu’une fois de plus, nous avons pris le soin de préciser que l’entrée en vigueur de cette mesure reste conditionnée à la publication de textes réglementaires. Voici l’extrait exact : « Il est à signaler que, la mise en œuvre effective de cette mesure reste suspendue à la publication de textes réglementaires en cours d’élaboration. » Plus encore, l’article détaille les démarches administratives en cours, mentionne l’absence actuelle de textes officiels, et explique en profondeur les conditions nécessaires pour que cette aide d’un montant équivalent à 4400 euros, puisse être accordée aux bénéficiaires, y compris ceux de la diaspora.
Il ne s’agit donc en aucun cas d’un effet d’annonce précipité, mais bien d’un travail de journalisme de fond qui présente l’information, en l’état, tout en contextualisant l’avancée des discussions réglementaires en Algérie. Affirmer que nous avons relayé une fake news sur le sujet revient à faire une lecture volontairement biaisée et sélective de notre contenu. La crédibilité de notre rédaction repose sur une ligne éditoriale claire : rapporter l’information utile, de manière accessible, sans tomber dans le piège des raccourcis ou des fausses promesses. C’est précisément ce que nous avons fait en exposant cette aide potentielle à la construction de maison en Algérie pour tous les Algériens, y compris ceux résidant en France, sans jamais affirmer que celle-ci est déjà en application.
Il est donc légitime de poser cette question : à quoi répond cette volonté de TSA de cibler notre rédaction à travers des accusations récurrentes de fake news ? Pourquoi TSA, qui se présente comme une référence médiatique, ne s’applique-t-il pas les mêmes standards de rigueur qu’il exige des autres ? Pourquoi répéter ces accusations sans prendre la peine de relire, sans même proposer un droit de réponse avant publication ? Il serait temps d’accepter qu’en Algérie, comme ailleurs, la pluralité médiatique est une richesse, et que la concurrence ne devrait jamais se résoudre dans l’attaque gratuite ou la disqualification systématique de confrères.
Nous réaffirmons notre attachement aux principes du journalisme responsable, celui qui informe sans travestir, qui éclaire sans juger, et qui respecte l’intelligence du lecteur. Nos lecteurs savent faire la différence entre une véritable fake news et une information rapportée avec rigueur, même lorsqu’elle dérange. Quant à TSA, nous leur tendons la main, non pas pour polémiquer, mais pour rappeler que la presse algérienne gagnerait à s’unir autour d’une exigence commune : celle d’informer, honnêtement, dans l’intérêt public. Que chacun fasse son travail. Accuser pour rabaisser ne fait que nuire à notre métier.
Par ailleurs, TSA persiste, dans un autre article, à accuser DNAlgérie de vouloir semer la discorde en Algérie, une allégation aussi absurde qu’infondée. DNAlgérie a toujours œuvré dans l’intérêt de l’Algérie, et ce sans jamais percevoir le moindre dinar de l’ANEP. Que cela soit clair pour tous.
Pour conclure ce droit de réponse, il est important de souligner une dernière fois que sur l’allocation touristique de 750 euros, nous avons écrit ce que notre source, un responsable de la Banque d’Algérie, nous a indiqué. L’allocation touristique de 750 euros, encore une fois, a été abordée avec prudence, sans sensationnalisme, avec des tournures grammaticales qui expriment l’hypothèse, jamais la certitude. TSA, qui nous accuse à tort de fake news, devrait faire preuve de la même rigueur que celle qu’elle exige, et lire jusqu’à la fin les contenus qu’elle attaque.
Nous continuerons, pour notre part, à informer, à analyser et à expliquer, sans céder à la pression ni aux accusations infondées. C’est là, notre seule promesse.