Une décision brutale secoue le paysage financier en Algérie, avec le remplacement du directeur général de la Banque Extérieure d’Algérie (BEA), une institution réputée pour la facilité d’accès à l’allocation touristique dans le pays. Le départ de l’ancien directeur, M. Lazhar Latreche, et l’installation de M. Lahouari Rahali à sa place pourraient potentiellement impacter les opérations de change des devises, notamment en ce qui concerne l’allocation touristique.
Cette décision, annoncée par le ministre des Finances, Laaziz Faid, reflète un changement de cap au sein de la BEA et pourrait entraîner des ajustements dans les mécanismes relatifs à l’allocation touristique en Algérie. Les voyageurs et les citoyens sont attentifs à toute modification potentielle, craignant des restrictions ou des limitations dans l’obtention de devises étrangères pour leurs voyages ou leurs dépenses à l’étranger.
Le ministre Faid a souligné l’importance de poursuivre les efforts de développement et de modernisation de la BEA, ainsi que de renforcer son rôle dans le financement de l’économie nationale. Il appelle également à accélérer les chantiers de modernisation de la banque pour répondre aux besoins changeants de sa clientèle. Cette déclaration vise à rassurer les clients et à garantir la continuité des services bancaires malgré le changement de direction.
Pour de nombreux Algériens, la BEA est une institution clé pour l’accès aux devises étrangères, en particulier pour l’allocation touristique, qui permet de financer les voyages à l’étranger et les dépenses en devises. Tout changement dans les politiques ou les procédures de la banque peut avoir un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens, en limitant leur capacité à voyager ou à effectuer des transactions internationales.
Allocation touristique en Algérie : la décision du gouvernement sur le néo montant connue
La nouvelle allocation touristique en Algérie est désormais fixée à 90 euros pour ce début avril, mettant ainsi fin aux spéculations et attentes suscitées par les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux. Contrairement aux informations erronées qui avaient circulé, faisant état d’une allocation bien plus élevée, la réalité déçoit bon nombre de voyageurs et de citoyens.
Cette annonce a provoqué une onde de déception parmi de nombreux Algériens, qui s’étaient peut-être déjà projetés dans des projets de voyage ou d’achat à l’étranger avec l’espoir d’une allocation plus généreuse. Certains expriment ouvertement leur frustration, comme en témoigne un voyageur qui a partagé son expérience avec la rédaction de DNAlgérie : « J’ai galéré récemment pour obtenir 90 euros, auprès de la banque BADR. Cette somme ne te permettra même pas de passer une nuit dans un bon hôtel en Europe ».
Pour beaucoup, le montant alloué semble nettement insuffisant pour couvrir ne serait-ce que les dépenses les plus basiques lors d’un voyage à l’étranger. Cette nouvelle réalité remet en question les projets de voyage et d’achat à l’étranger pour de nombreux Algériens, les contraignant à revoir leurs plans et à ajuster leurs attentes.
Il est important de souligner l’impact de cette allocation sur les perspectives de voyage et de tourisme pour les Algériens. Une allocation plus généreuse aurait pu stimuler l’industrie du tourisme et encourager les déplacements à l’étranger, mais avec un montant limité à 90 euros, de nombreuses possibilités semblent compromises.
Ce qu’a proposé le ministre des finances au gouvernement
L’attente est à son comble en Algérie alors que les discussions autour du nouveau montant de l’allocation touristique, au cours des prochains mois de l’année 2024, s’intensifient. Pour de nombreux Algériens, tant ceux résidant à l’intérieur du pays que ceux établis à l’étranger, cette question revêt une importance particulière, car elle concerne directement leurs projets de voyages et leurs dépenses à l’étranger.
Selon les informations partagées par un expert en économie lors d’une émission télévisée, une proposition officielle a été soumise au gouvernement par le ministre des Finances. Cette proposition suggère que le montant de l’allocation touristique soit défini en fonction du salaire déclaré par tout Algérien, qu’il travaille dans le secteur public ou privé. Cette approche marque un changement significatif par rapport au système actuel, où l’allocation est fixée à un montant uniforme pour tous les bénéficiaires.
Actuellement fixée à 15 000 DA, soit environ 90 euros, l’allocation touristique est souvent considérée comme insuffisante pour couvrir les dépenses liées aux voyages à l’étranger. La hausse des coûts de l’hébergement, du transport et de la restauration contribue à cette perception, incitant les autorités à envisager une révision de ce montant.
Les discussions sur cette question ne sont pas nouvelles. Le président de l’Organisation nationale du tourisme a récemment évoqué la possibilité d’une augmentation de l’allocation, soulignant la nécessité d’aligner l’Algérie sur les standards internationaux. Il a cité l’exemple de la Tunisie, où les citoyens bénéficient d’une allocation annuelle beaucoup plus élevée.
Pour que cette augmentation soit viable, des mesures d’accompagnement sont nécessaires. La lutte contre le marché parallèle de la devise étrangère est considérée comme une priorité, permettant aux banques de disposer de davantage de devises pour répondre à la demande croissante. En parallèle, des réglementations plus strictes sur l’utilisation de l’allocation touristique sont envisagées pour éviter les abus et garantir que les fonds soient utilisés légitimement.
Par ailleurs, le ministre des Finances a abordé la question des bureaux de change, soulignant qu’ils seront réglementés par la loi sur la monnaie et le crédit. L’ouverture de bureaux de change dans les zones touristiques pourrait contribuer à attirer des devises supplémentaires, ce qui pourrait à son tour soutenir une augmentation de l’allocation touristique.
En attendant une décision officielle, les Algériens restent attentifs aux développements concernant l’allocation touristique, espérant qu’une révision significative sera entreprise pour faciliter leurs voyages à l’étranger et soutenir l’industrie du tourisme dans le pays.
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