Alors qu’elles n’ont jamais posé le pied en Algérie, deux Françaises veulent devenir Algériennes, tel est l’incroyable récit relayé par Marc Mauco, un entrepreneur français expatrié en Algérie depuis plusieurs mois, et qui n’hésite en aucun cas à dire du bien de l’Algérie, pays l’ayant accueilli à bras ouverts.
« Hier, j’ai rencontré deux jeunes femmes françaises, nées en France, mais bercées par l’atmosphère algérienne à travers leur famille et leur culture. Pourtant, elles n’ont jamais mis les pieds en Algérie… et aujourd’hui, ces Françaises veulent plus que tout obtenir la nationalité algérienne et découvrir leur pays d’origine, en devenant officiellement Algériennes. », relate le ressortissant français.
« Et elles me l’ont dit elles-mêmes : ce n’est pas facile ! Il faut des démarches, des documents, de la patience… mais leur détermination est sans faille. Elles veulent ce passeport vert, symbole de leur appartenance à une terre qu’elles n’ont jamais vue mais qui fait partie d’elles. L’Algérie attire, intrigue, passionne. Et voir cette nouvelle génération chercher à se reconnecter à ses racines, ça fait plaisir ! », a affirmé Marc Mauco. », ajoute-t-il.
L’histoire de ces deux jeunes femmes n’est pas un cas isolé. De plus en plus de Français d’origine algérienne, ou même sans liens directs avec le pays, expriment un désir profond de renouer avec l’Algérie. Cette quête identitaire dépasse la simple curiosité : elle traduit un attachement profond à une culture transmise au fil des générations. Beaucoup évoquent la langue, la musique, la cuisine, et même les récits familiaux comme des éléments fondateurs de leur identité.
Les démarches pour obtenir la nationalité algérienne sont cependant strictes et exigeantes. Selon le Code de la nationalité algérienne, il est possible d’obtenir cette citoyenneté par filiation ou par naturalisation. Dans le premier cas, il faut prouver qu’au moins un parent est algérien, ce qui simplifie le processus. Dans le second, le parcours est plus complexe, nécessitant plusieurs années de résidence en Algérie et une intégration démontrée.
Les deux jeunes femmes évoquées par Marc Mauco se heurtent à ces réalités administratives, mais elles ne comptent pas abandonner. Ce phénomène s’inscrit dans un contexte plus large où de nombreux jeunes issus de la diaspora cherchent à établir un lien plus concret avec l’Algérie. Certains le font à travers des voyages, d’autres par l’apprentissage de l’arabe ou du tamazight, et quelques-uns vont jusqu’à engager des procédures légales pour acquérir la nationalité.
L’Algérie, riche de son histoire et de son patrimoine, continue d’exercer une influence sur ses enfants de la diaspora, qu’ils aient grandi à Paris, Lyon ou Marseille. Ce désir de retour, symbolique ou concret, témoigne de la force des liens tissés au-delà des frontières. Pour ces deux Françaises, comme pour tant d’autres, la quête d’identité est un voyage en soi, dont la destination est une terre qu’elles n’ont jamais foulée mais qu’elles portent en elles.
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