Après Oued El Harrach, un autre drame routier secoue l’Algérie

Collision accident Algérie chauffeur

Moins de deux jours après l’accident tragique survenu à Oued El Harrach, l’Algérie se retrouve une nouvelle fois confrontée à un drame routier qui rappelle la fragilité des déplacements sur ses routes. Ce dimanche, à 5h55 du matin, la protection civile a signalé un grave incident sur la route nationale n°46, au niveau de la commune et de la daïra de Djelfa. Un minibus, transportant des passagers qui profitaient d’une excursion, a dérapé et s’est retrouvé hors de contrôle, transformant un simple moment de détente en une scène d’urgence imprévisible.

Selon les informations rapportées, 3 morts ont été recensés et vingt personnes ont été blessées lors de ce drame routier. Rapidement prises en charge, ces dernières personnes ont bénéficié des premiers secours administrés par les équipes de la protection civile avant d’être transférées vers l’hôpital local de Djelfa. Cet enchaînement rapide d’interventions a permis d’éviter que la situation ne tourne au pire, même si l’émotion reste vive dans la région.

L’Algérie, déjà marquée par l’accident d’Oued El Harrach, voit donc s’ajouter un autre drame routier sur son territoire en un laps de temps très court. L’événement a surpris les habitants de Djelfa, une ville située dans le centre du pays et connue pour être un important carrefour routier. La route nationale n°46, où le minibus s’est renversé, est fréquemment empruntée par les voyageurs et les familles en déplacement, ce qui souligne une fois de plus la nécessité d’une vigilance accrue sur ce type d’axes.

Des blessés ont raconté la frayeur qu’ils ont ressentie lorsque le véhicule a quitté sa trajectoire. Ce qui devait être une sortie conviviale s’est transformé en un moment de panique où chaque passager a vu défiler des images d’angoisse. Les témoins présents sur les lieux ont affirmé que l’intervention des secours fut à la fois rapide et efficace, ce qui a permis d’apporter immédiatement de l’oxygène, des pansements et des soins d’urgence avant le transport vers l’établissement hospitalier.

La répétition de tels événements, à quelques heures d’intervalle, met en lumière les risques constants liés au transport routier en Algérie. La succession de ce drame routier après celui d’Oued El Harrach attire l’attention des autorités et des citoyens sur les dangers qui persistent, qu’il s’agisse de la vitesse, de l’état des routes ou encore des conditions climatiques qui peuvent rendre les trajets périlleux. Djelfa, située dans une zone où la route peut être difficile à maîtriser, en particulier au petit matin, illustre parfaitement ces défis.

Les statistiques nationales rappellent régulièrement que la route demeure l’un des espaces les plus meurtriers du pays. Même si dans ce cas précis les blessures sont qualifiées de légères, l’accident aurait pu prendre une tournure plus dramatique. Chaque drame routier qui secoue l’Algérie agit comme un rappel sévère des précautions nécessaires, de la prudence exigée au volant et de l’importance des contrôles réguliers sur les véhicules de transport collectif.

Les familles des blessés, informées dans la matinée, se sont rendues à l’hôpital pour prendre des nouvelles de leurs proches. L’inquiétude, bien que partiellement apaisée par l’annonce que les blessures n’étaient pas graves, reste marquée par le choc de l’événement. Pour beaucoup, ce type d’accident remet en cause la sécurité des excursions organisées et la sérénité que devraient inspirer des voyages en groupe.

Ce nouvel accident rappelle enfin qu’en Algérie, chaque trajet peut comporter son lot d’imprévus. Le dérapage du minibus sur la nationale 46, à une heure où la circulation est pourtant limitée, souligne la part d’impondérable mais aussi la responsabilité collective à améliorer la sécurité routière. Le fait que les victimes aient pu être soignées rapidement représente un soulagement, mais il ne gomme pas l’onde de choc qu’un tel drame routier provoque dans l’opinion publique.

En moins de 48 heures, deux régions distinctes, El Harrach et Djelfa, ont été secouées par des accidents qui rappellent à quel point la sécurité sur les routes demeure un enjeu vital. Chaque drame routier en Algérie laisse une trace, que ce soit par la douleur des victimes, l’angoisse des familles ou la prise de conscience d’une communauté entière. Le pays, une fois encore, se retrouve face à la dure réalité de ses infrastructures et de la prudence nécessaire pour épargner d’autres vies.