Armée algérienne (ANP) : Tebboune acte une décision totalement inespérée

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Le dernier numéro du Journal Officiel a apporté une annonce inattendue concernant l’Armée nationale populaire algérienne. Par un décret présidentiel, le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a initié une réforme majeure touchant l’évaluation médicale des militaires et des civils assimilés. Cette décision, qui semblait improbable il y a encore quelques mois, bouleverse le cadre réglementaire en vigueur et introduit une série de nouvelles directives qui redéfinissent les procédures en matière de radiation et d’invalidité au sein de l’armée algérienne.

Désormais, les commissions de radiation sont tenues de fixer avec précision le taux d’invalidité des militaires concernés. Cette mesure, bien que technique en apparence, revêt une importance capitale puisqu’elle garantit une meilleure prise en compte de la réalité du terrain et des conditions de service. En effet, l’évaluation médicale ne pourra plus être approximative ou arbitraire, mais devra établir un lien direct et documenté entre l’état de santé du militaire et ses missions effectuées au sein de l’ANP.

Un autre aspect clé de cette réforme réside dans la reconnaissance explicite des circonstances ayant conduit à l’apparition d’une blessure ou d’une maladie. Il est désormais impératif que les décisions précisent si les affections ont été contractées lors d’entraînements, de manœuvres militaires ou d’incidents opérationnels. Ce changement est perçu comme une avancée majeure pour de nombreux militaires, dont les blessures étaient parfois minimisées ou insuffisamment prises en compte par l’administration.

Outre l’amélioration du processus d’évaluation, une disposition inédite a été introduite : la possibilité pour les militaires et civils assimilés de contester les décisions des commissions de radiation. Qu’il s’agisse de l’inaptitude médicale, du maintien en service ou de la reconnaissance du lien entre l’état de santé et l’activité professionnelle, chaque militaire concerné pourra désormais faire valoir ses droits et demander un réexamen de son dossier. Ce droit de recours constitue une avancée significative, en accord avec les principes d’équité et de transparence prônés par les autorités.

Un autre élément marquant de ce décret concerne la révision des décisions antérieures, plus précisément celles prises depuis le 18 avril 2021. Concrètement, cela signifie que des militaires ayant vu leur dossier traité sous l’ancienne réglementation pourraient bénéficier d’une nouvelle évaluation, à la lumière des nouvelles dispositions. Cette rétrospective législative pourrait ainsi réparer certaines injustices passées et permettre à des militaires d’obtenir un statut plus conforme à leur état de santé réel.

Cette réforme marque un tournant dans l’encadrement des procédures administratives et médicales au sein de l’ANP. En renforçant la transparence et en offrant de nouvelles garanties aux militaires et civils assimilés, le gouvernement algérien démontre sa volonté de moderniser et d’adapter son armée aux exigences contemporaines. Ce décret inédit, qui semblait improbable il y a encore peu, s’inscrit donc dans une dynamique de transformation visant à consolider les droits des militaires tout en assurant un cadre plus strict et équitable pour tous les acteurs concernés.

 

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