Le déroulement du BAC 2025 en Algérie a été marqué par un changement notable : l’Internet est resté accessible, au cours des épreuves. Contrairement aux années précédentes, où la coupure d’Internet était systématiquement appliquée à l’échelle nationale durant les horaires d’examen, la session du BAC 2025 en Algérie s’est déroulée sans interruption du réseau. Ce maintien de la connectivité a été salué par de nombreux citoyens, notamment les professionnels et les travailleurs indépendants, qui s’appuient sur Internet pour leurs activités quotidiennes.
La décision de ne pas suspendre Internet pendant le BAC 2025 en Algérie semble s’inscrire dans une stratégie préventive et réfléchie. Elle intervient dans un contexte où les outils de surveillance des examens ont été renforcés par d’autres moyens, tels que la sécurisation du processus d’impression, la réduction des fuites via les réseaux sociaux, ainsi qu’un contrôle plus rigoureux des salles d’examen. Cela montre une volonté de maintenir l’intégrité du BAC sans perturber le fonctionnement numérique de l’ensemble du pays.
Le BAC 2025, attendu par plus de 800 000 candidats à travers tout le territoire algérien, a toujours été une période sensible en Algérie, notamment en ce qui concerne la gestion des fuites et des tentatives de triche. Par le passé, l’une des réponses les plus radicales avait été la coupure d’Internet, souvent totale, parfois partielle. Cette mesure visait à empêcher la diffusion en ligne des sujets d’examen et des réponses. Cependant, elle avait aussi un impact lourd sur la vie économique et sociale, car en Algérie, Internet est devenu un outil indispensable dans le quotidien d’un nombre croissant de citoyens.
Cette année, le choix de maintenir Internet actif pendant le BAC 2025 en Algérie semble refléter une évolution dans l’approche sécuritaire des examens. Des enseignants, des surveillants et des responsables d’établissements confirment que des mesures internes de surveillance et de filtrage ont été considérablement améliorées. Des brouilleurs de signal localisés, une stricte interdiction des appareils connectés dans les centres d’examen et des inspections renforcées ont été mises en place, permettant d’atteindre le même objectif de prévention sans recourir à une coupure généralisée.
Pour beaucoup d’Algériens, ce maintien de l’Internet durant le BAC 2025 est un soulagement. Les activités économiques, notamment dans les secteurs du télétravail, du commerce en ligne, de l’enseignement à distance et des services numériques, n’ont pas été interrompues. En Algérie, Internet est de plus en plus au cœur des échanges professionnels, et toute coupure soudaine durant des journées entières, comme ce fut le cas lors des éditions précédentes du BAC, pouvait engendrer des retards, voire des pertes financières. Cette année, les usagers d’Internet ont donc pu poursuivre leurs activités sans devoir adapter ou reporter leurs engagements.
Le BAC 2025 en Algérie s’est ainsi déroulé sous le signe de la continuité numérique. Les réseaux sont restés actifs, et cette décision, bien que surprenante pour certains, n’a pas provoqué de hausse significative des tentatives de fraude signalées. Cela montre que l’Algérie cherche à adapter ses politiques aux nouveaux enjeux technologiques et sociétaux, tout en continuant à préserver la crédibilité d’un diplôme national crucial pour l’avenir des jeunes.
Alors que l’Internet est devenu un outil de travail vital pour une large frange de la population, l’expérience du BAC 2025 en Algérie pourrait bien servir de référence pour les prochaines années. Le maintien de l’Internet, combiné à des méthodes de contrôle plus ciblées, illustre une transition vers une gestion plus équilibrée entre sécurité des examens et besoins numériques des citoyens. Pour les familles, les enseignants, les élèves, mais aussi pour les entrepreneurs et les professionnels du digital en Algérie, cette édition du BAC 2025 marque une avancée importante vers une société connectée, mais sécurisée.