Dans un contexte marqué par la volonté d’accélérer la modernisation du système financier national, Algérie Poste vient de publier une précision importante concernant son service de paiement mobile BaridPay, disponible via l’application BaridiMob. À travers une annonce relayée sur sa page Facebook officielle, l’établissement public a indiqué que le montant minimum exigé pour effectuer un règlement par BaridPay est désormais fixé à 100 dinars algériens. Concrètement, toute transaction réalisée chez un commerçant par le biais de ce service, grâce au scan du code QR, devra donc respecter ce seuil. Cette mise au point est loin d’être anodine puisqu’elle reflète la stratégie adoptée par les autorités pour renforcer l’usage des outils numériques et réduire la dépendance persistante à l’argent liquide dans la vie quotidienne des Algériens.
L’annonce de cette précision s’inscrit dans une démarche plus large du gouvernement visant à développer l’écosystème de la finance digitale. Algérie Poste, en tant qu’acteur public incontournable, multiplie les efforts pour promouvoir des services adaptés aux nouvelles habitudes de consommation, notamment avec BaridPay qui repose sur un fonctionnement simple et sécurisé. Le client qui souhaite payer un achat doit ouvrir son application BaridiMob, sélectionner l’option BaridPay, puis scanner le code QR affiché par le commerçant. Si ce QR contient déjà le montant à régler, aucune saisie supplémentaire n’est nécessaire. Dans le cas contraire, l’utilisateur introduit lui-même le prix de ses achats avant de valider la transaction grâce à un code de confirmation reçu par SMS. Une fois l’opération finalisée, une notification s’affiche du côté du client et le commerçant reçoit simultanément une confirmation de crédit.
BaridPay a été pensé comme un service de paiement mobile rapide, sans contact et pratique, afin de limiter l’usage de la carte Edahabia et surtout des espèces, qui restent omniprésentes dans le pays. Le système repose sur la technologie du code QR, ce qui en fait un outil accessible à une large partie de la population connectée. Algérie Poste mise sur cette innovation pour inciter ses clients à privilégier les transactions numériques au quotidien, qu’il s’agisse de régler des courses, d’acheter des produits ou de payer des services. Le montant minimum fixé à 100 dinars constitue donc un cadrage supplémentaire qui s’ajoute aux règles déjà mises en place pour sécuriser et fluidifier l’utilisation de BaridPay.
Dans le cadre de cette transformation, il est important de rappeler que la digitalisation du secteur financier en Algérie reste un enjeu stratégique. Les autorités ont initié plusieurs réformes et encouragent les institutions à déployer des solutions technologiques capables de faciliter les paiements électroniques et les transferts d’argent. Algérie Poste, avec BaridPay et l’application BaridiMob, s’impose comme un pionnier de ce mouvement, en accompagnant la transition vers une société de plus en plus digitalisée. La précision communiquée récemment vient donc renforcer la confiance des usagers, en apportant de la clarté sur les conditions d’utilisation de ce service.
La mise en place d’un seuil minimum de 100 dinars vise également à rationaliser l’usage de BaridPay. Les petites transactions, parfois inférieures à ce montant, risquaient d’alourdir le traitement des opérations sans véritable valeur ajoutée pour le système. En fixant cette limite, Algérie Poste optimise à la fois la fluidité des paiements et la sécurité globale du service. Cette décision devrait aussi encourager davantage de commerçants à adopter BaridPay comme solution de règlement, sachant qu’elle réduit les contraintes liées à la gestion des espèces et apporte une garantie immédiate de transaction validée.
À travers cette initiative, Algérie Poste confirme son rôle de moteur dans la modernisation des services financiers, tout en soutenant l’objectif gouvernemental de réduire la circulation des espèces dans l’économie. L’introduction de solutions comme BaridPay répond à une double exigence : offrir plus de confort aux citoyens dans leur quotidien et renforcer l’efficacité du réseau financier national. Cette précision sur le seuil minimal d’utilisation illustre la volonté d’avancer progressivement vers un modèle où le paiement mobile devient la norme, avec des règles claires et transparentes.