Bombe dans un avion Air France au dessus de l’Algérie : la révélation choc de Darmanin

Air France demi-tour odeur suspecte vol dérouté

L’ancien ministre de l’Intérieur français, aujourd’hui ministre de la Justice et garde des Sceaux, Gérald Darmanin, a fait une révélation stupéfiante lors d’une récente émission diffusée en France. Darmanin a évoqué un incident dramatique impliquant un avion de la compagnie Air France, alors qu’il survolait l’espace aérien de l’Algérie. L’alerte a été donnée en plein vol, provoquant un branle-bas de combat au sein des autorités françaises et une réponse d’urgence qui n’a laissé place à aucune approximation.

Selon Darmanin, la situation s’est déroulée de manière aussi soudaine qu’inquiétante. “Un vol Air France passait au-dessus de l’Algérie, et d’un seul coup le pilote reçoit une demande de se mettre sur un autre canal, et une personne lui demande de poser l’appareil en Algérie, et le cas contraire, l’avion allait exploser. Le pilote a ignoré et continue tout droit. Il prévient les autorités. On a mis l’avion en quarantaine, on a vérifié la liste de tous les passagers. On a passé 5 heures à découper cet avion et on n’a rien trouvé. À l’arrivée de l’avion dans l’espace aérien français, on a fait un exercice qui nous a pris toute une journée, avec un énorme stress.”

Ce témoignage de Darmanin, détaillé et glaçant, jette une lumière crue sur la gestion de ce type de menace en vol, notamment lorsqu’il s’agit d’un appareil d’Air France qui traverse le territoire de l’Algérie. L’épisode, jusque-là tenu confidentiel, révèle non seulement l’extrême sensibilité des liaisons aériennes entre la France et l’Algérie, mais également l’état de vigilance permanent dans lequel opèrent les services de sécurité français. Le ministre a précisé que l’avion concerné avait été entièrement immobilisé à son retour en France, et que chaque recoin de l’appareil avait été inspecté avec minutie. Il a insisté sur le fait que les mesures de précaution avaient été poussées à l’extrême, allant jusqu’à une désarticulation partielle de l’avion pour s’assurer de l’absence de tout engin explosif. Dans ce contexte, Darmanin a mentionné que l’ensemble de l’appareil d’Air France, ayant survolé l’Algérie lors de l’incident, avait été traité comme une menace potentielle.

La réaction des services de sécurité français, comme le raconte Darmanin, montre une préparation sans faille face à des menaces de cette nature. “On a mis l’avion en quarantaine, on a vérifié la liste de tous les passagers”, précise-t-il, témoignant de la procédure rigoureuse enclenchée dès que l’appareil d’Air France, au-dessus de l’Algérie, a été ciblé par cet avertissement anonyme. Pour les autorités françaises, l’incident a servi d’exercice grandeur nature. Darmanin le reconnaît lui-même : “On a fait un exercice qui nous a pris toute une journée, avec un énorme stress.” Ce scénario illustre la complexité des défis sécuritaires auxquels les États sont confrontés dans le cadre de l’aviation civile internationale.

La révélation de Darmanin, en lien avec Air France, l’Algérie et la menace évoquée, soulève aussi des interrogations sur l’origine de l’appel menaçant. Rien n’indique à ce stade si la personne à l’origine de la tentative d’intimidation a pu être identifiée. Ni la date exacte de l’incident, ni le numéro du vol Air France concerné n’ont été rendus publics, mais le récit du ministre français laisse supposer que l’affaire a été jugée suffisamment sérieuse pour mobiliser des moyens d’exception. La situation, qui s’est déroulée alors que l’avion survolait l’Algérie, a nécessité la pleine mobilisation des autorités françaises, et rappelle combien chaque menace, même non vérifiée, peut provoquer des réactions majeures au sein d’un dispositif aérien aussi dense et surveillé que celui d’Air France opérant entre la France et l’Algérie.