Une mésaventure malheureuse a récemment secoué un ressortissant étranger, étudiant sénégalais, qui avait des projets ambitieux de voyage vers le Canada à bord d’Air Algérie, au départ de Dakar, avec une escale à l’aéroport international d’Alger. Cette expérience, marquée par une série d’événements frustrants et coûteux, met en lumière les défis et les obstacles auxquels les voyageurs peuvent être confrontés, même lorsqu’ils ont soigneusement planifié leur voyage.
Le voyageur avait soigneusement préparé son voyage vers le Canada pour poursuivre ses études. Avec un visa étudiant en poche et un billet d’avion réservé auprès d’Air Algérie, il s’attendait à un départ sans encombre le 31 mars 2024. Cependant, dès son arrivée à l’aéroport de Dakar, son voyage a pris une tournure inattendue et déconcertante.
Les employés d’Air Algérie chargés de l’embarquement du vol AH 5011 au niveau de l’aéroport de Dakar ont refusé catégoriquement l’embarquement pour le Canada au ressortissant étranger. Leur motif ? Il ne disposait pas d’un billet de retour, une exigence que le voyageur n’avait pas anticipée. Confronté à cette situation, il a tenté de leur expliquer que, en tant qu’étudiant se rendant au Canada pour poursuivre ses études, il ne pouvait pas fournir de billet retour, étant donné que la durée de son séjour était indéterminée.
Malgré ses tentatives de justification et ses explications rationnelles, les agents du pavillon national ont maintenu leur position rigide. Aucun compromis n’a été envisagé, et aucune solution n’a été trouvée sur place. Pour le voyageur, c’était un choc et une source de frustration immense. Non seulement son rêve d’étudier au Canada semblait compromis, mais il était également confronté à des obstacles financiers imprévus.
Ce qui rend cette situation encore plus regrettable, c’est que l’exigence du billet de retour était, selon le voyageur, obsolète depuis plusieurs mois. Amine Andaloussi, ancien porte-parole d’Air Algérie avait d’ailleurs confirmé à DNAlgérie que cette exigence avait été levée par les autorités canadiennes. Cependant, le personnel de la compagnie aérienne n’était apparemment pas informé de cette mise à jour, ce qui a entraîné une confusion inutile et des désagréments pour le voyageur.
Face à cette impasse frustrante, le ressortissant sénégalais a été contraint de prendre des mesures drastiques. Avec l’aide d’un ami, il a dû acheter un billet de retour de dernière minute, à un prix exorbitant, pour se conformer aux exigences des agents de sécurité. Cette dépense imprévue a ajouté au stress et aux désagréments déjà ressentis, aggravant encore plus la situation difficile dans laquelle il se trouvait.
Après avoir finalement obtenu son billet de retour, le voyageur a entrepris son voyage vers le Canada avec un sentiment d’injustice et de colère. Son expérience, bien que désagréable, soulève des questions importantes sur la responsabilité des compagnies aériennes à informer correctement leur personnel des dernières directives et exigences des autorités.
En réponse à cette situation malheureuse, le voyageur a décidé d’adresser une réclamation officielle à Air Algérie, demandant le remboursement du billet retour acheté de manière forcée et une compensation appropriée pour le préjudice subi. Il espère que cette action attirera l’attention sur les lacunes dans les procédures de la compagnie aérienne et encouragera des changements positifs pour éviter que d’autres voyageurs ne se retrouvent dans une situation similaire à l’avenir.
Canada : voici la lettre complète transmise par le ressortissant étranger à Air Algérie
Je me permets de vous adresser cette réclamation suite à un incident survenu lors de mon voyage prévu avec Air Algérie le 31 mars 2024 à destination du Canada. Je suis un étudiant sénégalais ayant obtenu un visa étudiant pour le Canada. Ma famille a rassemblé les fonds nécessaires pour l’achat d’un billet d’avion auprès de votre compagnie, pour un montant de 723,94€, avec départ prévu le 31/03/24.
Cependant, à mon arrivée à l’aéroport de Dakar, j’ai été confronté à un refus d’embarquement de la part des agents de sécurité, sous prétexte que je ne disposais pas d’un billet de retour. Je leur ai expliqué que, en tant qu’étudiant, il est normal que je ne puisse pas fournir de billet, étant donné que la durée de mes études est indéterminée. Malgré mes explications, les consignes étaient strictes et aucun compromis n’a pu être trouvé.
Je tiens également à souligner que, selon une déclaration de votre porte-parole, Amine Andaloussi (NDLR, désormais ex porte parole du pavillon national), Air Algérie avait initialement mis en place une exigence similaire en mars 2023 en conformité avec les directives des autorités canadiennes. Cependant, cette exigence a depuis été annulée, comme l’a précisé M. Andaloussi. Par conséquent, en tant que voyageur à destination du Canada à bord des vols d’Air Algérie, je ne devrais plus être soumis à cette contrainte obsolète.
Malgré mes demandes répétées pour parler à un responsable d’Air Algérie, aucune solution n’a été trouvée sur place. J’ai été contraint de demander l’aide d’un ami pour acheter un billet retour de dernière minute, au prix de 576,18€, le moins cher disponible à ce moment-là. Malheureusement, sa carte de paiement n’a pas fonctionné immédiatement, et il n’a pu obtenir le billet qu’à quelques minutes de la fermeture de l’enregistrement. Cela m’a contraint à acheter un billet retour qui ne sera pas utilisé.
Cette situation a engendré un stress et des désagréments considérables, en plus de frais supplémentaires imprévus. Je sollicite donc votre compréhension et votre intervention pour obtenir le remboursement du billet retour que j’ai été contraint d’acheter, ainsi que toute compensation appropriée pour le préjudice subi.
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