Deux villes algériennes se sont récemment distinguées en figurant parmi les régions les plus chaudes au monde au cours des dernières vingt-quatre heures. Ce classement, établi par le site spécialisé en météo “Eldoradoweather”, met en lumière la situation climatique exceptionnelle que connaissent ces villes algériennes, caractérisées par des températures particulièrement élevées et inhabituelles même pour des zones désertiques.
Parmi ces villes algériennes aux températures chaudes, Bordj Badji Mokhtar occupe une place de choix en se classant à la 10ᵉ position mondiale des villes les plus chaudes, avec une température impressionnante de 45,5°C. Cette chaleur intense reflète les conditions extrêmes auxquelles sont confrontées ces villes algériennes dans leur quotidien, notamment en période de canicule, où la température peut rapidement dépasser les seuils habituels. Cette situation souligne l’importance d’observer et d’analyser les phénomènes climatiques dans ces zones spécifiques qui subissent des variations thermiques notables.
Juste après Bordj Badji Mokhtar, la localité de Bidon 5 figure également dans ce classement des endroits les plus chauds au monde, prenant la 14ᵉ place avec une température enregistrée à 45,2°C. Bidon 5 est une localité saharienne isolée située dans le sud de l’Algérie, plus précisément dans la wilaya de Tamanrasset, non loin de la frontière avec le Niger. Ces conditions extrêmes sont courantes dans cette région désertique, où les villes algériennes connaissent régulièrement des pics de chaleur importants, accentués par leur environnement géographique et climatique.
Le fait que ces deux villes algériennes soient classées parmi les plus chaudes au monde rappelle à quel point la chaleur peut être intense dans certaines parties du pays, particulièrement dans les zones sahariennes. Ces températures extrêmes ont un impact direct sur la vie quotidienne des habitants, ainsi que sur l’économie locale, notamment dans des secteurs comme l’agriculture, l’élevage et le transport. Les villes algériennes concernées doivent donc s’adapter à ces conditions, en mettant en place des stratégies de gestion de la chaleur et de protection des populations vulnérables.
Il est à signaler que, le 21 juin 2025, une vague de chaleur exceptionnelle a frappé plusieurs régions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, avec des températures dépassant les 46°C dans certaines localités. Selon les données météorologiques relevées à 11h00 UTC, Al Amerat (Oman) et Sibi (Pakistan) ont enregistré la température la plus élevée des dernières 24 heures avec un impressionnant 46.5°C.
Le Sultanat d’Oman se trouve au cœur de cette canicule, occupant à lui seul neuf des quinze premières positions du classement. Des villes comme Fahud, Sur, Qarn Alam, ou encore Rustaq, ont toutes franchi le seuil critique des 45°C, témoignant d’un climat particulièrement oppressant. Même des infrastructures majeures comme l’aéroport international de Ras Al Khaimah aux Émirats Arabes Unis ont subi une chaleur accablante, affichant 46.4°C.
Cette hausse brutale des températures soulève des inquiétudes croissantes quant aux effets du changement climatique dans les régions désertiques. Les conséquences sur la santé publique, l’agriculture et la consommation énergétique sont majeures. Les gouvernements sont appelés à renforcer les mesures de protection pour les populations les plus vulnérables, notamment en promouvant l’accès à l’eau, aux espaces climatisés et en adaptant les horaires de travail.