Les prix pratiqués à l’aéroport international d’Alger ont de quoi donner le vertige, comme en témoigne un jeune homme dont la récente expérience a suscité de vives réactions en ligne.
Alors qu’il était venu accueillir un cousin arrivant à l’aéroport d’Alger, ce jeune homme a été frappé par les tarifs exorbitants des produits en vente. Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, il s’exclame, incrédule : « Ils sont fous à l’aéroport international d’Alger. Des briquets sont vendus à 7500 dinars, d’autres à 10.200 dinars. Il y a vraiment des gens qui vont l’acheter à ce prix. »
Les internautes, eux aussi, n’ont pas manqué de réagir avec humour et incrédulité face à cette situation. « J’ai un briquet que j’avais payé à 20 dinars depuis 2017 », ironise l’un d’eux. « Le briquet s’allume tout seul », se moque un autre. Les commentaires fusent, tous soulignant l’absurdité des prix pratiqués à l’aéroport. « Ce modèle se vend dehors à 250 dinars, ils font du bénéf au max eux », commente un internaute. « À ce prix j’achète une gazinière et pas un briquet », renchérit un autre avec sarcasme.
@dnalgerie
Aéroport international d’Alger : les prix donnent le tournis à un Algérien de France
L’aéroport international d’Alger, un carrefour animé où les aventures commencent et se terminent, est bien plus qu’un simple lieu de transit. C’est une porte ouverte sur l’Algérie, offrant aux voyageurs une dernière opportunité de ramener chez eux un peu de la magie de ce pays captivant. Récemment, un voyageur algérien établi en France a partagé son périple à travers les boutiques de souvenirs de cet aéroport, mais a été surpris par les prix pratiqués.
Dans sa vidéo, ce voyageur, animé par le désir de faire découvrir les richesses de l’Algérie à sa famille et à ses amis en France, a entrepris un tour des étals de l’aéroport. Ce qu’il a trouvé était une gamme étendue de trésors locaux : des bijoux exquis, des tableaux évoquant la beauté du paysage algérien, des magnets colorés rappelant les charmes de ses villes, et même une sélection de vins du terroir. L’aéroport d’Alger offre également un Book Store bien garni et des cartes détaillées pour ceux désireux de comprendre davantage la géographie de ce pays envoûtant.
Pourtant, ce qui a captivé l’attention du voyageur, c’est la facture salée de certains articles. Il a été déconcerté par le prix des délices culinaires traditionnels algériens, notamment les célèbres gâteaux, souvent offerts en cadeau. À 6 000 dinars le coffret, ces douceurs semblaient inaccessibles, surtout comparées aux prix plus modérés pratiqués ailleurs. L’huile d’olive et le miel, autres trésors de la gastronomie algérienne, ont également été pointés du doigt pour leurs tarifs jugés exorbitants. Face à cette flambée des prix, le voyageur a finalement jeté son dévolu sur des dattes, un choix plus abordable et tout aussi symbolique.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Sur la toile, d’autres internautes ont exprimé leur étonnement, soulignant la disparité des prix entre l’aéroport d’Alger et ceux de Paris, tels qu’Orly et Roissy-Charles de Gaulle (CDG). Cette réalité n’est pourtant pas propre à Alger. Les aéroports à travers le monde sont souvent pointés du doigt pour leurs tarifs exorbitants sur les articles vendus en hors taxes. Les voyageurs se retrouvent alors face à un dilemme : céder à la tentation des souvenirs coûteux sur place ou patienter jusqu’à leur retour pour obtenir des produits similaires à moindre coût.
Tarifs : les précisions du PDG de l’aéroport algérois
Une lueur d’espoir vient éclairer l’aéroport international d’Alger, apportant avec elle une annonce qui réjouit les voyageurs : le prix d’un produit essentiel est désormais fixé à un montant modique de 0,20 euro, selon les dires de Mokhtar Said Mediouni, PDG de la société de gestion de cet aéroport emblématique.
« Les prix au niveau des cafétérias ont baissé. Les petites bouteilles d’eau sont désormais vendues à 50 dinars (soit l’équivalent de 0,20 euro au taux de change informel). Je suis même allé sur place et j’ai commandé pour vérifier cela. Je les remercie tous pour leur réactivité. Des efforts supplémentaires seront faits pour qu’il y ait une baisse, pas uniquement sur l’eau et le café. Dans les prochaines journées, des fast-foods seront ouverts, et qui appliqueront des prix raisonnables, et cela incitera les autres à baisser les prix de la nourriture qui reste élevé », explique le PDG lors de son récent entretien avec une chaîne de télévision privée algérienne.
Cette déclaration, dans un contexte où les voyageurs sont de plus en plus soucieux des coûts liés à leurs déplacements, constitue une avancée significative vers une expérience plus accessible et agréable pour tous ceux qui franchissent les portes de l’aéroport.
Ces propos résonnent comme une promesse de changement concret, une réponse aux préoccupations des voyageurs et une initiative louable pour rendre l’aéroport plus accueillant et accessible à tous.
La réduction du prix de l’eau, un produit de première nécessité, à un montant aussi modique que 0,20 euro, témoigne d’une volonté réelle de placer l’intérêt des voyageurs au premier plan. En abaissant le coût de ce produit essentiel, l’aéroport démontre son engagement envers le bien-être des voyageurs et leur confort tout au long de leur passage dans ses installations.
Mais l’initiative ne s’arrête pas là. Mediouni annonce également l’ouverture prochaine de fast-foods proposant des tarifs raisonnables. Cette diversification de l’offre alimentaire, associée à des prix abordables, promet d’améliorer davantage l’expérience des passagers en offrant des options de restauration variées et accessibles à tous les budgets.
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